LAS, 11 x 18 cm, le double déplié
Аlbert DELPIT (1849-1893) Romancier et auteur dramatique.
Secrétaire d'Alexandre DUMAS père. Billet autogr. signé. A propos d'un article sur Zola.
"Jeudi soir.
Mon cher ami,
Je souffrais d'un ---- ---- ----- !
qui me donnait de la fièvre. Dans ces conditions,
je n'avais pas le coeur à travailler. Cependant,
j'estime que l'article sur Zola ne doit pas
attendre plus longtemps ; je vais donc le
détacher du feuilleton, et vous l'envoyer, après
l'avoir copié à part. On vient de me donner un
coup de bistouri ; ne pouvant sortir ce soir, je
vais m'éviter ce petit
Ayez l'obligeance de m'envoyer la lettre venue
de Lyon : Paris Vintimille, par Genève et
Chambéry. Je dis envoyer moi la lettre parce que
je la porterai moi même ; ------ --------, je suis -----
------ M. Herbert, le -------- général, et il me
-------- --- ---------, c-à-dire des ----- -----------.
Mille amitiés.
Albert Delpit."
"Albert Delpit, né à la Nouvelle-Orléans le 30 janvier 1849 et mort à Paris le 5 janvier 1893, est un romancier et auteur dramatique français.
Né en 1849 à la Nouvelle-Orléans, Albert Delpit, comme son frère Édouard Delpit, est le fils d'un riche commerçant en tabac installé aux États-Unis. Jeune encore, il vient en France pour faire ses études à Paris et à Bordeaux. Il travaille d'abord pour des revues créées par Alexandre Dumas père, Le Mousquetaire et Le d’Artagnan, tout en commençant d'écrire ses premières œuvres.
Volontaire, il participe à la guerre de 1870, d'où il tire un roman, L’Invasion (1870), et un conte en vers, Le Repentir, ou récit d'un curé de campagne (1873), récompensé par un prix de l'Académie française. Sa nationalité américaine le fait échapper à la mort lors de la Commune de Paris ; il est alors aide de camp de l'amiral Saisset qui tente une médiation1. En 1883, un duel l'oppose à Alphonse Daudet, que Delpit accuse « d'avoir décarcassé le style de Chateaubriand, d'employer encore plus d'épithètes que l'auteur des Martyrs, d'imiter de trop près Dickens, de manquer complètement d'imagination et de ne pas savoir faire une pièce »2. Il s'en sort avec une blessure à l'épaule gauche. Il est naturalisé Français en 1892. Source Wikipedia.fr"
Il dut à sa nationalité américaine (il ne fut naturalisé qu'en 1892) d'échapper au peloton d'exécution des communards. Il collabora avec A. Dumas père, dont il fut secrétaire, et publia poèmes (l'Invasion, 1872) et romans (le Fils de Coralie, 1879 ; Thérésine, 1888). Son frère Édouard (La Nouvelle-Orléans 1844 – Paris 1911), sous-préfet de Nérac (1873), se consacra à la poésie (les Mosaïques, 1871), au théâtre (Constantin, 1877) et au roman (Chaîne brisée, 1890).. Source Larousse.fr"