2 bulletins d'abonnement au journal quotidien et hebdomadaire Le Mousquetaire, journal d'Alexandre Dumas. Une publicité destinée aux particuliers et une visant les clercs de notaire (comme intermédiaire rémunéré entre l'abonné et le Journal). Une prime est offert à tout nouvel abonné : les chapitres déjà parus des "Mohicans de Paris". Les publicités insistent moins sur la qualité littéraire du journal que sur sa valeur marchande ou son action civique (1853-157)
Format : : 27 x 21,2 cm ouvert et 13,5 x 21,2 cm fermé pour le dépliant
21,2 x 27,3 cm pour le grand bulletin d'abonnement
Imprimés par Dubuisson, rue Coq-Héron n°5
Alexandre Dumas a écrit dans La Presse, Le Siècle, Le Constitutionnel, Le Pays, Le Journal des Débats, Le Figaro, Le Petit Journal, Les Annales Romantiques, La Sylphe, La Revue de Paris, La Revue des Deux Mondes, Le Journal Illustré, Le Journal des Demoiselles. II a été rédacteur en chef de La Psyché, qui a publié 19 poèmes de lui entre 1826 et 1829.
Le 1er mars 1848, il a fondé le journal Le Mois que certains eurent vite fait d'appeler « Le Moi » : c’était « un mensuel historique et politique, entièrement rédigé par Alexandre Dumas ». Il coutait 4 francs par an. Avant de cesser sa parution (février 1850), il eut 26 numéros foisonnant d'excellentes « choses vues » dans le Paris de la IIe République. Le 20 mai 1848, il prenait la direction littéraire du quotidien La France Nouvelle, qui ne put dépasser le 20e numéro.
Le 12 novembre 1853, à son retour de Bruxelles, il lancait un quotidien du soir, Le Mousquetaire, « journaI de Monsieur Alexandre Dumas » dont les bureaux étaient installés rue Laffitte, au no 1 (dans la cour du fameux restaurant de la Maison Dorée). Ce journal a tenu plus de trois ans avec la collaboration de Gérard de Nerval, Théodore de Banville, Henri Rochefort, la comtesse Dash, Octave Feuillet, Alexandre Dumas fils. L'abonnement annuel était de 36 francs pour Paris, 40 francs pour la province. II s'y dépensait beaucoup d'argent. Le caissier Michel était un ancien jardinier du château de Monte-Cristo, qui répétait sans cesse : « Ce pauvre monsieur Dumas se ruinera. Dans ce journal il y a trop de rédacteurs qui ne rédactent pas. » Victor Hugo a écrit à Dumas « Vivre sans Mousquetaire, est-ce vivre ! », et un autre jour : « Vous nous rendez Voltaire ». Mais les difficultés financières provoquérent le mécontentement, puis peu à peu le départ de tous les collaborateurs. Dumas se trouva rester seul ; alors, au lieu de se lamenter, il mit en tête du journal du lendemain : « Maintenant que mes collaborateurs sont partis, plus rien ne vous empêche de vous abonner.» II fallut tout de même arrêter ce journal le 5 février 1857.
Mais, dès le 23 avril, Dumas créait un hebdomadaire « publié et rédigé par Alexandre Dumas seul » c'était le Monte-Cristo. Celui-ci aussi réussit à tenir trois ans (1857-1860). Quand Dumas partit rejoindre les troupes de Garibaldi en Italie du Sud, il fallut évidemment tout arrêter.
Mais à Palerme, puis à Naples, Dumas publia un journal bilingue francais-italien, intitulé I'lndependente (1860-1864).
Un deuxième Mousquetaire quotidien fit une courte apparition du 18 novembre 1866 au 25 avril 1867.
Un journal Le Dartagnan, paraissant trois fois par semaine, eut 66 numéros du 4 février au 4 juillet 1866.
Enfin, un hebdomadaire du dimanche, intitulé : Théâtre-Journal parut du 5 juillet 1868 au 14 mars 1869.
Mon cher Dumas,
vous avez appris que j'étais devenu votre abonné et vous me demandez mon avis sur votre journal (Le Mousquetaire). J'en ai sur les choses humaines, je n'en ai pas sur les miracles; vous êtes surhumain : mon avis sur vous. c'est un point d'exclamation ! On avait cherché le mouvement perpétuel, vous avez fait mieux : vous avez créé l'étonnement perpétuel .
Adieu, vivez, c'est-à-dire écrivez: je suis là pour vous lire.
Lamartine