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Les livres du XIX siecle

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Dumas Les Trois Mousquetaires + aquarelle de M.Leloir
Dumas Les Trois Mousquetaires + aquarelle de M.Leloir
DUMAS (Alexandre). Les Trois Mousquetaires. Paris, Calmann-Lévy, 1894. 2 volumes in-4, demi-maroquin aubergine avec coins, dos orné d'un décor doré au chiffre de Louis XIII et d'Anne d'Autriche, alternant avec la croix de la casaque des mousquetaires, têtes dorée, couvertures et dos (V. Champs). Ouvrage illustré de 250 compositions de Maurice Leloir gravées sur bois par J. Huyot. Un des 100 exemplaires sur chine contenant une suite sur chine, celui-ci non numéroté, imprimé pour l'éditeur Calmann-Lévy. Le tome II comporte huit pages d'essai sur chine reliées in fine, dont la p. 334 sans l'illustration et la p. 453 avec une variante du texte. On joint : - une belle aquarelle originale pleine page signée (21 x 18 cm) de Maurice Leloir, représentant Dans un appartement en grand désordre la charmante Madame Bonacieux assise serrant en souriant les mains de d'Artagnan, son libérateur (tome I, p. 147). De la bibliothèque Prochian, avec ex-libris. - une L.A.S. d'Alexandre Dumas père, en date du 10 avril 1856, à M. Vuillemot, à Compiègne, ½ p. in-8 à son chiffre. Enveloppe, cachet de cire rouge : « Mille merci, l’objet est arrivé. Le monstre est à la cave. Partez tranquille et soyez le bien venu ». Dumas connut Denis-Joseph Vuillemot comme marmiton à l’Hôtel de la Bannière dans Crépy-en Valois. En 1842, Vuillemot acquiert l’Hôtel de la Cloche. Dumas nommera certaines de ses recettes dans son Grand Dictionnaire de Cuisine. L’auberge sera le cadre de l’arrestation d’Andréa Cavalcanti dans le Comte de Monte Cristo en 1846. Dans le  Bibliothèque Guy Bigorie
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[ Edmund Flagg]   Monte-Cristo's Daughter
[ Edmund Flagg] Monte-Cristo's Daughter
Edmund Flagg   Monte-Cristo's Daughter Sequel to Alexader Dumas' great novel, the "Count of Monte-Cristo", and conclusion of "Edmond Dantes" Donohue Brothers, Chicfg-New York, 1886, 372 p. Ce livre constitue la suite de Edmond Dantes, comme indiqué expressément dans le sous-titre. La Library of Congress l'attribue à Edmund Flagg (1815 - 1890) Edmond Dantes - ou du moins la deuxième des deux versions qu'a connues cet ouvrage - se terminait sur la décision prise par Monte-Cristo de tirer au clair les agissements de Giovanni Massetti, jeune aristocrate italien dont Zuleika, fille de Monte-Cristo et de feu Haydée, est amoureuse: Monte-Cristo's daughter est consacré intégralement à cette histoire. Le roman raconte comment Giovanni, tombé amoureux d'une ravissante paysanne, Annunziata Solara, semble l'avoir enlevée et violée, tuant son frère au passage. Espérance, le fils de Monte-Cristo, en est persuadé, comme tout Rome. D'où le déshonneur pour Giovanni et un mariage apparemment impossible avec Zuleika... Pour sauver le bonheur de sa fille, Monte-Cristo décide donc d'enquêter, de même d'ailleurs que Maximilien et Valentine Morrel. Il apparaîtra au bout du compte que les infortunes de la jeune paysanne sont dues au célèbre bandit Luigi Vampa, qui a monté toute une machination pour faire accuser Giovanni à sa place. D'où le happy end avec le mariage de Zuleika. L'intrigue du roman est extrêmement faible et se résume à une espèce de fait divers. La personnalité exceptionnelle du "vrai" Monte-Cristo n'est absolument pas respectée: il apparaît ballotté par les événements et ne maîtrise pas la situation. Zuleika, pour sa part, n'a pas hérité grand chose de son illustre père: jeune fille sensible, elle s'évanouit à la moindre contrariété... Très curieusement, la principale caractéristique de la première partie, Edmond Dantes, à savoir l'engagement politique de Monte-Cristo, est ici presque totalement oubliée. La continuité avec le roman de Dumas tient à la multiplication des personnages qui en sont issus: les Morrel, Luigi Vampa, Mercédès, Albert de Morcerf, marié à Eugénie, la fille de Danglars... Ce dernier fait même une brève apparition, sans suite. La scène la plus réussie est peut-être celle de la visite à l'île de Monte-Cristo, faite par le comte et sa fille, en route vers Rome (voir extrait ci-dessous): non entretenu depuis des années, le palais souterrain est en pleine décomposition. Tout un symbole! Un élément intéressant doit être noté: la multiplication des renvois vers les autres "suites" du Comte de Monte-Cristo, qui ressemble fort à une politique systématique. Le premier chapitre comporte ainsi pas moins de cinq notes de bas de page renvoyant à la lecture de The wife of Monte-Cristo, The son of Monte-Cristo, Edmond Dantes et même... Le comte de Monte-Cristo, l'authentique. De plus, dans le courant du roman, la jeune paysanne déshonorée va se réfugier dans l'institution religieuse créée par Mme de Rancogne, dite La comtesse de Monte-Cristo (avec renvoi vers le livre du même nom). Cette dernière n'étant appelée ainsi que parce que ses aventures ressemblent à celles d'Edmond Dantès, sans être liée en quoi que ce soit à celui-ci, il en résulte des scènes surréalistes: quand le comte de Monte-Cristo enquête à Rome, il y rencontre la pseudo comtesse de Monte-Cristo avec un naturel parfait, et sans que personne ne s'en étonne!
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A.Brown  Mademoiselle la Mousquetaire
A.Brown Mademoiselle la Mousquetaire
A.Brown  Mademoiselle la Mousquetaire Ill. Zier, 190 pages, Charavay, Mantoux, Martin - Librairie d’Education de la Jeunesse - 1896 - France Roman На обложке книги (2) (в хорошем состоянии) заглавие "Mademoiselle la capitaine" Roman de cape et d'épées de série qui s'appuie, comme bien d'autres, sur les histoires de mousquetaires de Dumas et le personnage de d'Artagnan.   L'héroïne de ce récit, qui se passe pendant la Fronde, est Clémence de Choisery, belle jeune fille orpheline qui est l'unique héritière d'un très riche domaine, la «châtellenie» de Laspeyres. Située en Guyenne, cette terre présente une particularité: elle est régie par la loi salique, du Moyen-Age, qui prévoit notamment qu'une femme ne peut en hériter que si elle se marie et que son époux est agréé par le roi et deux princes du sang.   Clémence de Choisery entreprend donc de faire reconnaître à la fois son héritage et ses fiançailles avec le mousquetaire Armand de Tanlay. Pour ce faire, il lui faut l'accord de la régente, Anne d'Autriche, de duc d'Orléans et du prince de Condé.   Mais en ces temps de Fronde, ces trois personnages ont des relations complexes et ne sont jamais ensemble dans le même camp. En outre, la fortune de Clémence suscite bien des convoitises et différents prétendants, dont un parent de Mazarin, rêvent d'épouser la belle de gré ou de force pour s'emparer de sa fortune.   Face à ces complots et intrigues, Clémence s'appuie sur quelques amis: Armand de Tanlay, bien sûr, mais aussi son cousin, mousquetaire également, Charles d'Aubignac, et le chef de ces deux hommes, d'Artagnan.   Quand la troupe des mousquetaires est appelée par son devoir à s'éloigner de Paris, d'Artagnan accepte d'y «intégrer» Clémence, afin de ne pas la laisser sans protection. La jeune fille se costume en mousquetaire et se grime en homme. D'où le titre du livre. Notons au passage que s'il arrive à Mademoiselle la mousquetaire de se battre une ou deux fois, elle n'en demeure pas moins pour l'essentiel une jeune fille désemparée, qui a fort besoin d'appuis masculins.   Bien des péripéties se succèdent, sans grande surprise, jusqu'au happy end final.   Peu original, bien que convenablement écrit, le livre n'est pas passionnant. Même si son rôle est important dans le déroulement de l'histoire, d'Artagnan est un peu en retrait. Il conseille, protège et soutient Clémence et ses amis, mais agit relativement peu.      
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Alexandre DUMAS  La Dernière année de Marie Dorval
Alexandre DUMAS La Dernière année de Marie Dorval
Alexandre DUMAS  La Dernière année de Marie Dorval Alexandre DUMAS: La Dernière année de Marie Dorval. Librairie Nouvelle,  1855. Un volume de format 15 x 10 cm broché, couverture imprimée, 96 pages (petits défauts au dos et à la couverture, légères rousseurs, coins cornés) Edition originale. Marie Dorval (1798-1849), comédienne proche d Alexandre Dumas qui avait connu une grande gloire, subit des dernières années de vie rendues très difficiles par la perte de son fils et une situation financière catastrophique. Sur son lit de mort, elle fit promettre à Dumas de lui éviter la fosse commune. Dès le lendemain de son décès, il parvint à trouver les fonds nécessaires pour une sépulture temporaire. Hugo apporta sa contribution, une représentation théâtrale fut donnée mais l argent collecté fut dévoré par les huissiers. Dumas rédigea ce petit document relatant sous forme de lettre à Georges Sand la dernière année de Marie Dorval et lança un appel à la générosité de ses lecteurs, en accompagnant son récit de témoignages sur Marie Dorval par ses amis: Rachel, René Luguet, H. Heine, etc. ainsi que de divers documents dont la liste des objets engagés et celle des souscripteurs. Les fonds furent finalement réunis pour inhumer Marie Dorval aux côtés de son fils au cimetière du Montparnasse. "On sent tout au long de la lecture que l'écrivain a laissé de côté tous les artifices littéraires pour mettre son âme à nue" (Delphine Dubois). (Clouzot, p. 104. Munro, n° 283. Parran, p. 64). Très rare. Seulement 4 exemplaires dans les bibliothèques françaises.  
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Arnould, N.Fournier  L'Homme au masque de fer, Dumas  La Tour de Nesle, Dumas  Mlle de Belle-Isle
Arnould, N.Fournier L'Homme au masque de fer, Dumas La Tour de Nesle, Dumas Mlle de Belle-Isle
Arnould, N.Fournier    L'Homme au masque de fer Drame en cinq actes et en prose Representr pour premiere fois, a Paris, sur le theatre royal de l'Odeon, le 3 aout 1831 Paris, imprimerie normale de Jules Didot l'aine 4, boulevard  d'Enfer, 40 p. Dans le volume "Magasin Theatral" Leuven et Grunswck   Le Brasseu de Preston  31.10.1838, 28 p. Scribe, Auber   Fra-Diavolo   28.1.1838, 24 p. Scribe   La Juive    232.1835, 18 p/ Planard   Le Pre-aux-Clercs   15.12.1832, 26p. Melesville   Zampa   3.5.1831, 26 p. Royer, Vaez, Donizetti   Lucie de Lammermoor   1839, 20 p. Planard, S.-George   L'Eclaire   16.12.1835, 20 p. Blaze, Sauvage   Robin des Bois   7.12.1824, 18 p. Rosier   Le Mari de ma femme   14.7.1830, 24 p. Souvestre   Ainee et Cadette   17.5.1840, 30 p. Beaumarchais   Le Barbier de Seville   23.2.1773, 32 p. Melesville, Beauvoir   Le Chevalier de Saint-Georges   15.2.1840, 32 p. Bavard, Davesne, Bouffe   Le Muet d'Ingouville   5.10.1836, 24 p. Mme Ancelot   Marie   11.10.1836, 32 p. Balzac   Vautrin   14.5.1840, 40 p. Boucharde   Le Sonneur de Saint-Paul   7.10.1838, 40 p. Arnould, N.Fournier  L'Homme au masque de fer   3.8.1831, 40 p. Dugange, Dinaux   Trente Ans   19.6.1827, 42 p. Desnoyer, Brot   Alix   13.2.1838, 34 p. Gaillardet, Dumas  La Tour de Nesle   29.5.1832, 28 p. Dinaux, Lemoine   L'Abbye de Castro   4.4.1840, 48 p. Pixerecourt, Anicet-Bougeois   Latude   18.11.1834, 32 p. Lafont   Le Chef-d'Oeuvere Inconnu   20 p. Rougemont   La Duchessev de La Vaubaliere   25.6.1836, 36 p. Dumas   Mademoiselle de Belle-Isle, 38 p. Desnoyer, Boute, Bouin   Rita l'Espagnol, 17.10.1837, 32 p. Desnoyer, Lopez   Aubray le Medecin  7.5.1840, 30 p.
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A.Dumas  Élégie sur la mort du général Foy (convolut)
A.Dumas Élégie sur la mort du général Foy (convolut)
A.Dumas  Élégie sur la mort du général Foy Convolut: - A.Dumas  Élégie sur la mort du général Foy, Paris, Sétier, imprimeur-libraire, et Lemoine, libraire, 1825,16 pp. - Chateaubriand  Portrait de Napolon, Paris, chez Moutardier, libraire, 1831, 30 p/ -La Porte  Appartions Historiques, Paris, Rouanet, 1832, 48 p. - [Belmontet]  Biographie de Joseph-Napoleon Bonapart, Paris, chez Levavasseur, 1832, 88 p. - Mery, Barthelemy  Le Fils de l'homme, Bruxelles, chez marchands de nouveautes, 1829, 46 p. - Th.Villenave fils   Les Hiboux, Paris, Amboise Dupont et Cie, 1827, 16 p. - Duplan fils   Les Tombeaux des Ministres, Paris, 1828, 14 p. - Lamartine   Dithyrambe, Paris, Brieve, 1825, 16 p. - A.Bonjour   Les Les Lacedemoniennes, Paris, 1825, 62 p. - P.-J. Lesguillon   Epitre a m. N.-L. Lemercier, Paris, Ladvocat, 1824, 18 p. -  J. Lesguillon   Napoleon au Camp de Boulogne, Paris, 1847, 36p.  Élégie sur la mort du général Foy vers/verse, pub:1825 An elegy written upon the day of the funeral of General Foy. Self-published. From A Bibliography of Alexandre Dumas père by Frank Wild Reed:      Thirteen irregular stanzas, comprising 208 lines, divided into four parts, respectively entitled : —   L'Apparition 54 lines        L'Hymne  84 "        Le Convoi  53 "        Epilogue  17 "      First appeared as "Élégie sur la Mort du Général Foy," by Alex. Dumas; .Paris, Sétier, imprimeur-libraire, et Lemoine, libraire, 1825,16 pp., 8vo.      It was next issued, but only in part, in the "Journée du 30 Novembre 1825, ou Récit des derniers moments et des Funérailles du Général Foy"; Paris, Mongie aîne, Aimé André, Lugan et Ponthieu, 1825, III pages, 8vo. In this work Jouy, Amédée Vatry, T. Triant and A. Chambure piously collected, among other documents, the pieces of verse composed upon the death of General Foy. Following the extract from those by Dumas is this remark : "With sentiments so noble and so pure, we can predict that this new muse will always be like that of Béranger and Lavigne : 'Virgin gold and power.' "      In 1826 appeared the "Couronne Poétique du Général Foy," issued by J. D. Magalon, Paris, Chaumerot Jeune, No. 189 Palais Royal, of which the twenty-first piece is Dumas' "Élégie," occupying pp. 63 to 71, and here printed in full as in the original publication.      It was used to form the first piece in the MS. album written out by Dumas for Mme. Mélanie Waldor (1), of which it occupies pp. 5 to 22. It is there merely entitled "Foy," and lacks the dedication, bearing in its place the following epigraph :—          Il est venu mourir au sein de nos murailles,          Comme ces vieux Romains pauvres et triomphants,          Dont les concitoyens adoptaient les enfants,          Et dont l'État payait les funérailles.      Finally Glinel published the original text in full in his "Alexandre Dumas et Son Œuvre," pp. 135 to 141.      In his MS. collection M. Glinel records a number of variants between the different texts.      (1) Refer to page 34.
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(Dumas) General Dermoncourt    La Vendee et Madame
(Dumas) General Dermoncourt La Vendee et Madame
DERMONCOURT GENERAL LA VENDEE ET MADAME GUYOT CANEL BAILLIERE 1833 GENERAL DERMONCOURT   La Vendée et Madame Paris,  Adolphe Guyot, Urbain Canel, Londres, Baillière, 1833. in-8 de 362 pages. Cartonnage de l'époque en mauvais état, plats très frottés, coins très émoussés avec manque au coin inférieur du plat supérieur, dos fragilisé.  Édition originale de ce récit du général Dermoncourt, chargé par le gouvernement de Louis-Philippe de venir à bout de l'insurrection légitimiste dans l'Ouest orchestrée par Marie-Caroline de Bourbon-Sicile, duchesse de Berry.  Quérard dans ses Supercheries attribue la rédaction de cet ouvrage à Alexandre Dumas, d'après les notes du général Dermoncourt. Intérieur correct, présence du frontispice représentant le château de la Pénissière. Lemière, 151-152 - Quérard, Supercheries littéraires, I, 902-903. Cet ouvrage signé par le Général Dermoncourt a en fait été écrit par Alexandre Dumas. L’histoire se déroule en Vendée et témoignage de l’épopée de la Duchesse de Berry. Principal protagoniste de cette aventure, l’officier avait tenu à relater fidèlement la tentative de « Madame » de rallumer le soulèvement vendéen. Il en avait confié la rédaction à Dumas, connaisseur de la Vendée. L’auteur y avait été en effet dépêché en 1830 par le général La Fayette pour mesurer la possibilité d’y établir une Garde Nationale. Au Printemps 1832, sous le règne de Louis-Philippe, une jeune femme débarque près de Marseille. C’est la veuve du Duc de Berry, fils de Charles X : Marie-Caroline de Bourbon-Sicile. Elle espère soulever les Légitimistes de Provence, puis ceux de Vendée, au profit de son fils, Henri V. Dès son débarquement, l’affaire ne cesse de se compliquer. Le soulèvement marseillais fait long feu. Il devait distraire les armées louis-philippardes pour soulager le futur front de l’Ouest. En dépit de la tournure défavorable des événements, l’amazone poursuit son périple homérique vers la Vendée qu’elle sait fidèle. Là, la situation est à nouveau inconfortable. Les Vendéens sont peu armés. Les régiments nationaux quadrillent le territoire. Qu’à cela ne tienne, Madame fait passer ses mots d’ordre et le dernier carré de ses fidèles se lance à l’assaut des garnisons bleues. L’Amazone monte au feu avec ses hommes. Elle erre ensuite de métairie en logis et de cabanes en châteaux, avec à ses trousses les agents de l’Etat. Tantôt vêtue en jeune homme, tantôt en paysanne, elle fait preuve d’un courage et d’un culot stupéfiants. Elle sème ses poursuivants durant des mois puis se réfugie à Nantes. Là, trahie par « l’infâme Deutz », elle tombe entre les mains de Dermoncourt.
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M.MAINDRON  Blancador l’Avantageux. Manuscrit (+Leloir)
M.MAINDRON Blancador l’Avantageux. Manuscrit (+Leloir)
MAINDRON (M.). Blancador l’Avantageux. Manuscrit de 569 ff. à l’encre noire, signé et daté ''?Paris avril 1894 – 14 oct. 1899 Montreux?'', in-4°, chagrin bleu nuit janséniste, double filet à froid autour des plats, dos à nerfs, roulette intérieure dorée, non rogné (reliure du début du XXe siècle). Manuscrit autographe signé de ce roman historique de Maurice Maindron (1857-1911) dont l’action se déroule dans la France des guerres de religion. Il se compose en fait de deux états du texte : vraisemblablement un manuscrit de premier jet et une mise au net largement développée à certains passages. Les feuillets de ces deux états s’intercalent chapitre par chapitre. L’un et l’autre des deux manuscrits comportent de nombreuses ratures, corrections et enrichissements portés dans les marges. La mise au net a probablement servi à la composition du texte pour l’édition originale parue aux Éditions de La Revue blanche en 1901 (annotations de typographe au crayon bleu ou rouge). 76 dessins originaux de Maurice Leloir (1853-1940), non signés, ont été montés au verso des feuillets du manuscrit correspondant aux scènes qu’ils illustrent. Ils ont été réalisés au crayon et à l’encre de Chine posée à la plume ou au lavis, sur des feuillets de papier crème ou de calque, parfois plus grands que le format des feuillets du manuscrit (ils sont alors rempliés). Quelques-uns offrent plusieurs variantes d’un même sujet. Il arrive que des annotations documentaires, ou des ébauches, soient portées au verso des feuillets. Une mention manuscrite sur le premier plat de la chemise du manuscrit – relié en tête du volume – nous apprend qu’il s’agit des ''?croquis de Maurice Leloir pour l’illustration de la petite édition Fayard. 1908?'' [i. e. : Arthème Fayard, collection ''?Modern-Bibliothèque?'', vers 1910]. Pendant plus de cinquante ans, Maurice Leloir travailla pour l’édition illustrée. Son domaine de prédilection était la littérature historique. Ses dessins se caractérisent par l’extrême attention qu’il accorde à la véracité de ses costumes. Ce manuscrit a été offert par l’auteur à sa femme, Hélène, l’une des trois filles de José-Maria de Heredia, accompagné de cet affectueux envoi : Donné à ma femme [/] chérie Hélène de Heredia [/] le 20 septembre 1902 Maurice Maindron Fils du sculpteur Hippolyte Maindron, Maurice Maindron se destine à l’étude des sciences naturelles, en particulier l’entomologie. Il effectuera de nombreuses missions de collecte à l’étranger et publiera plusieurs ouvrages de vulgarisation scientifique. Parallèlement, dès 1895, il se tourne vers la fiction. Ses romans historiques, dont le plus fameux est Saint-Cendre, paru en 1898, lui valent une réelle renommée et l’amitié du poète José-Maria de Heredia. En 1899, il devient le gendre de celui-ci en épousant l’aînée de ses filles, Hélène. Il est alors le beau-frère d’Henri de Régnier et de Pierre Louÿs, qui ont respectivement épousé Marie et Louise, les sœurs cadettes d’Hélène. Sont joints : - une LAS (3 pp. in-12 à l’encre noire, ''?11 avril 1909?'') et un billet autographe signé de Maurice Leloir à Maurice Maindron. Dans la lettre, Leloir se plaint des conditions que Fayard lui propose pour illustrer un autre livre de Maindron : ''?Vraiment cet éditeur ne veut que de la camelote.?'' (plus un feuillet offrant un croquis à l’encre (?)) ; - une LAS de Caroline Franklin-Grout à Maurice Maindron (2 pp. in-12 à l’encre violette, ''?Villa Tanit, Antibes – 12-4-1909?''). La nièce de Gustave Flaubert le remercie pour un article sur Mérimée dans Le Gaulois et l’assure de son admiration depuis Saint-Cendre ; - un manuscrit (2 pp. in-12 à l’encre noire, ''?24 mars 1910?''), une LAS de René Doumic à M. Maindron (2 pp. à l’encre noire sur papier à l’en-tête du Gaulois, ''?23 mars 1910?'') relatifs à une ''?Note sociale?'' de Maindron dans Le Gaulois : ''?les lords anglais viennent de renoncer [...] à la pairie héréditaire...?'' (est jointe la coupure du journal du 26 mars 1910) ; - une LS (une p. tapuscrite in-4° à l’en-tête de Nos Loisirs, ''?11 janv. 1911?'', avec quelques mots manuscrits) de Jacques des Gachons à M. Maindron concernant sa contribution au journal (est jointe la coupure du journal du 8 avril 1911) ; - une carte
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Paul Mahalin   Le Fils de Porthos
Paul Mahalin Le Fils de Porthos
Paul Mahalin   Le Fils de Porthos L.Boulanger, editeur, 83, rue de Rennes, Paris 1883 (? Premier edition?), 644 p. Ce roman du grand spécialiste des suites de Dumas, Paul Mahalin, raconte les aventures de Joël de Locmaria, né à Belle-Isle des amours de Porthos et de Corentine Lebrenn (quand Porthos vint fortifier Belle-Isle pour le compte de Fouquet). Joël tombe amoureux d'Aurore de la Tremblaye, dont Aramis (= chevalier d'Herblay = duc d'Alaméda, ambassadeur d'Espagne) veut faire la maîtresse de Louis XIV. D'où un affrontement direct entre Joël et Aramis (qui ne sait pas qui est le père de Joël). Aurore devient la protégée de la future Mme de Maintenon, alors suivante de Mme de Montespan. Peu avant la fin, un duel oppose Aramis et Joël. Ce dernier va être tué quand Aramis comprend qu'il est en train de se battre avec le fils de Porthos. Ils se réconcilient, ce qui permet un happy end (voir extrait ci-dessous). L'action se déplace: campagne, Paris, Saint-Germain, siège de Fribourg, Marly... Le récit est très honorable, bien mené par un bon professionnel qui a écrit d'autres suites aux romans de Dumas, dont Le filleul d'Aramis et D'Artagnan. On y trouve des évocations de la Cour et de ses personnages, nourries de citations de Saint-Simon, avec des lettres apocryphes de Mme de Sévigné... Le livre a été publié en anglais, sous le nom d'Alexandre Dumas. Dans l'édition Collins, une préface de Mark White affirme dans ses dernières lignes: "il faut reconnaître que l'origine de ce livre n'est pas prouvée. Mais nous sommes trop heureux de retrouver nos héros préférés pour mettre en cause avec une sévérité excessive l'identité précise de l'auteur". Détail intéressant: la traduction anglaise prend certaines libertés avec l'original français, au point de faire mourir Aramis à l'issue du duel final où celui-ci et Joël se "reconnaissent". Si bien que certaines éditions anglaises de The son of Porthos portent en sous-titre "or the Death of Aramis". Lire le texte du prospectus publicitaire réalisé par l'éditeur L.Boulanger pour le lancement du livre. Le roman de Mahalin a été lui même l'objet d'une adaptation théâtrale effectuée par Emile Blavet.
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LOT CONTREFACONS BELGES*SAND*HUGO*REBOUL*MILLEVOYE*DUMAS*
LOT CONTREFACONS BELGES*SAND*HUGO*REBOUL*MILLEVOYE*DUMAS*
    JOLI LOT DE 7 CONTREFACONS BELGES ENTRE 1837 et 1852 Chaque volume in-32 (7 x 11,2 cm), broché 1- OEUVRES DE MILLEVOYE * Bruxelles * E. Laurent Imprimeur Editeur * 1837 * 552 pp. * La couverture se détache petites pliures en coins, quelques rousseurs 2- LA ESMERALDA * Opéra * Musique de Melle Louise Bertin * Paroles de Victor Hugo * Bruxelles * E. Laurent Imprimeur Editeur * 1838 ( Parue 2 ans après l'originale, considérée par Vicaire comme la plus estimable des contrefaçons belges) * 70 pp. * Petites pliures, petites traces 3- LE DERNIER JOUR * Poème en dix chants par Jean Reboul de Nîmes suivi de lamentation à le Ville de Nîmes * Bruxelles Mme Laurent Imprimeur Editeur * 1839 * 199 pp. * Couverture avec déchirures, dos avec fentes * Contrefaçon année de l'originale 4- THEATRE DE ALEXANDRE DUMAS * Melle de BELLE-ISLE * Bruxelles * Mme laurent Imprimeur Editeur * 1839 * 134 pp. + 4 pp. de catalogue * Année de l'originale * Petites pliures 5- THEATRE DE ALEXANDRE DUMAS * HENRI III * Bruxelles * E. Laurent imprimeur Editeur * 1841 * 128 pp. * Couverture décollée du corps 6- OEUVRES DE VICTOR HUGO * LITTERATURE ET PHILOSOPHIE * Bruxelles * E. Laurent Imprimeur Editeur * 1841 * 516 pp. * Petits manques en bas du dos * Belle édition 7- LE DEMON DU FOYER Comédie en deux actes par George SAND * Bruxelles Tarride libraire Editeur * 1852 * Année de l'originale * 82 pp. * Petites traces * Tampon sec sur le faux-tire "France belgique Convention du 22 août 1852"    
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(Dumas) General Dermoncourt    La Vendee et Madame
(Dumas) General Dermoncourt La Vendee et Madame
DERMONCOURT GENERAL LA VENDEE ET MADAME GUYOT CANEL BAILLIERE 1833 GENERAL DERMONCOURT   La Vendée et Madame Paris,  Adolphe Guyot, Urbain Canel, Londres, Baillière, 1833. in-8 de 362 pages. Cartonnage de l'époque en mauvais état, plats très frottés, coins très émoussés avec manque au coin inférieur du plat supérieur, dos fragilisé.  Édition originale de ce récit du général Dermoncourt, chargé par le gouvernement de Louis-Philippe de venir à bout de l'insurrection légitimiste dans l'Ouest orchestrée par Marie-Caroline de Bourbon-Sicile, duchesse de Berry.  Quérard dans ses Supercheries attribue la rédaction de cet ouvrage à Alexandre Dumas, d'après les notes du général Dermoncourt. Intérieur correct, présence du frontispice représentant le château de la Pénissière. Lemière, 151-152 - Quérard, Supercheries littéraires, I, 902-903. Cet ouvrage signé par le Général Dermoncourt a en fait été écrit par Alexandre Dumas. L’histoire se déroule en Vendée et témoignage de l’épopée de la Duchesse de Berry. Principal protagoniste de cette aventure, l’officier avait tenu à relater fidèlement la tentative de « Madame » de rallumer le soulèvement vendéen. Il en avait confié la rédaction à Dumas, connaisseur de la Vendée. L’auteur y avait été en effet dépêché en 1830 par le général La Fayette pour mesurer la possibilité d’y établir une Garde Nationale. Au Printemps 1832, sous le règne de Louis-Philippe, une jeune femme débarque près de Marseille. C’est la veuve du Duc de Berry, fils de Charles X : Marie-Caroline de Bourbon-Sicile. Elle espère soulever les Légitimistes de Provence, puis ceux de Vendée, au profit de son fils, Henri V. Dès son débarquement, l’affaire ne cesse de se compliquer. Le soulèvement marseillais fait long feu. Il devait distraire les armées louis-philippardes pour soulager le futur front de l’Ouest. En dépit de la tournure défavorable des événements, l’amazone poursuit son périple homérique vers la Vendée qu’elle sait fidèle. Là, la situation est à nouveau inconfortable. Les Vendéens sont peu armés. Les régiments nationaux quadrillent le territoire. Qu’à cela ne tienne, Madame fait passer ses mots d’ordre et le dernier carré de ses fidèles se lance à l’assaut des garnisons bleues. L’Amazone monte au feu avec ses hommes. Elle erre ensuite de métairie en logis et de cabanes en châteaux, avec à ses trousses les agents de l’Etat. Tantôt vêtue en jeune homme, tantôt en paysanne, elle fait preuve d’un courage et d’un culot stupéfiants. Elle sème ses poursuivants durant des mois puis se réfugie à Nantes. Là, trahie par « l’infâme Deutz », elle tombe entre les mains de Dermoncourt.
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ascanio
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Dumas  Filles Lorettes et Courtisanes Première édition de l'ouvrage d'Alexandre Dumas datant de 1843 Paris, Dolin, libraire-comissionnaire, quai des Augustins, 47, 1843, 338 p. Deux nouvelles suivies de la nouvelle de Marc Fournier : Madame de Sainte Colombe. Genre  Essai historique Epoque du récit  de l'Antiquité à l'époque contemporaine de Dumas Résumé  Dumas explore dans cet ouvrage le monde de la prostitution, en s'attachant tout particulièrement à ses principales actrices et ce à travers trois catégories distinctes. Dans la première catégorie, il évoque les «filles» parmi lesquelles il différencie les filles à carte et les filles à numéro. Les filles à cartes sont celles qui vont chercher le client dans la rue. Elles ont un bon ami, leur souteneur, que Dumas nomme également un «homme entretenu». Leur vie se partage entre le trottoir, leurs clients, la visite aux services d'hygiène et les coups du souteneur. La fille à numéro appartient à l'aristocratie des filles : elle ne cherche pas le client mais l'attend dans la maison close où elle est employée. Sa vie est tout aussi monotone que celle de la fille à carte bien que le dimanche soit le seul jour où elle peut prendre un amant, souvent en se faisant passer pour une duchesse. Dans la seconde catégorie apparaît un type de prostituée spécifique à la ville de Paris : la «lorette», sorte de femme entretenue par plusieurs hommes, que Dumas appelle des Arthur. Plus élégantes que les filles, plus libres aussi dans le choix de leurs clients, elles sont l'âme du quartier de Notre-Dame-de-Lorette. Enfin, dans sa dernière distinction, Dumas remonte à l'Antiquité, et notamment en Grèce, pour évoquer la figure particulière de la «courtisane». Prostituées sacrées attachées au culte de Vénus ou maîtresse d'hommes célèbres, musiciennes ou philosophes, elles incarnent la noblesse et la puissance, le plaisir lié à l'esprit, et annoncent les Marion de Lorme ou Ninon de Lenclos du XVIIème siècle, évoquées par Dumas à la fin de son ouvrage. Analyse  S'inspirant de l'ouvrage de Parent-Duchâtelet intitulé La Prostituée à Paris au XIXème siècle, Dumas propose à son lecteur un texte plein d'humour et d'amour, où se mêlent réalisme et fantaisie. Au fil de la lecture et de la découverte des différents types de prostituées, le lecteur progresse dans la rêverie littéraire. Si le passage sur les filles tend à démystifier la prostituée en exposant sa vie monotone et son destin pathétique, celui sur les lorettes et sur les courtisanes exhibe des figures mythiques sortant soit d'un imaginaire urbain pour les lorettes, soit d'un imaginaire de l'Antiquité et du Grand Siècle pour les courtisanes. Dumas se montre très ironique envers les figures masculines. Il se plaît à caricaturer les types de souteneurs, à se moquer des étudiants qui s'imaginent avoir les faveurs d'une duchesse alors qu'il s'agit d'une fille à numéro, à montrer l'aspect commun des philosophes et autres grands personnages de l'Antiquité qui ne semblent être éclairés que par la beauté et le pouvoir de leurs maîtresses ; ironie peut-être envers lui-même qui avoue la puissance fascinatrice de ces femmes sur l'imaginaire d'un écrivain. Objets de fascination où se cristallisent tous les fantasmes d'un homme et écrivain qui élève à la plus haute place la courtisane philosophe, ces femmes apparaissent comme des poèmes : «C'est elle[s] qui [sont] le livre» nous dit Dumas dans le chapitre consacré aux filles. Loin d'un document statistique et sociologique comme l'est l'ouvrage de Parent-Duchâtelet, Dumas donne à son texte une dimension presque mythologique : chaque type de prostituée a une histoire, un parcours et Dumas se plaît à livrer des anecdotes, faisant même intervenir les dieux dans le chapitre sur les courtisanes grecques. La prostituée est ainsi marquée du sceau de la création. Dumas, pour reprendre son expression à l'égard de la religion dans la Grèce antique, «poétise la chair» aussi bien en l'incarnant dans une réalité quotidienne et monotone qu'en l'idéalisant et en la faisant fée, lutin, déesse.  
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Dumas  Le comte de Monte Cristo
Dumas Le comte de Monte Cristo
Virtually Unknown and One of the Earliest Editions of "The Count of Monte Cristo" Dumas. Le Comte de Monte-Cristo . Publie par le Siecle. Paris: Bureaux du Journal Le Siecle, [1845]-1846. One of the earliest editions of this book. Large quarto (11 7/8 x 8 3/8 inches; 301 x 213 mm). [4], 408 pp. Printed in double columns.The novel first appeared serially in the Parisian newspaper Le Journal des debats, from 28 August 1844 to 15 January 1846, and in fact met with tremendous success from the very first. The first book edition (a set of eighteen octavo volumes that Reed calls the "original edition") was published subsequently in Paris by Petion, and bears imprint dates 1845 to 1846. This rare, serial edition, published by another periodical, Le Siecle, between 28 September 1845 and 1 February 1846, precedes the second edition of Le Comte de Monte Cristo, a twelve-volume set also published by Petion in 1846. The Siecle serial is likely to have been published at the same time as or earlier than the first Belgian edition (Brusells, Lebegue et Sacre Fils), a fifteen-volume set with an 1845-1846 imprint; although the title-page bears the correct spelling of Cristo (without the "h"), the running title at the tops of the pages reads Monte-Christo. Since Dumas corrected this titular misprint before the publication of the second edition, this discrepancy between the running title and title-page text places the publication of this edition firmly between the first and second editions. Of this edition Reed writes, "Another edition was given as a bonus to subscribers by "Le Siecle," large 4to. Of two columns"; Reed's never having examined a copy speaks to its scarcity. Indeed, all of the earliest editions of The Count of Monte Cristo are rare, but this extraordinary book. Отсутствует титульный лист. 5 посл. страниц - Francois Picout
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