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louis
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ARTAGNAN (Charles de Batz de Castelmore, dit d’) [château de Castelmore, 1615 - Maëstrich, 1673], mousquetaire du roi et homme de guerre français. lettre autographe signée. Handaye, le 25 janvier 1663; 1 page in-4°, taches de mouillures et brunissures. Rare lettre du célèbre d’artagnan après l’arrestation de Nicolas Fouquet et pendant son procès. «Apres vous avoir assure de mes services tres humbles je vous suplie de vouloir que je vous aye lobligation de macorder pour monsieur desmartin la charge daumonier du  corps  de  ville  que  M. Dupuy  exercait  de  son  vivant.  Jespere  Messieurs  que  vous  ne  me  refuserez  pas  cette  faveur  que  je  vous desmende de tout mon coeur vous assurent que je vous en aurais une obligation toute particuliere et que je seray toute ma vie votre tres humble et obeissant serviteur. Artaignan. » C’est au commencement de l’année 1663 que Fouquet, à Vincennes commence à rédiger ses défenses. "Господа! После того как я смиренно услужил Вам, умоляю Вас соблаговолить обязать меня предоставлением господину Демартену должность капеллана войск города, кою занимал при жизни господин Дюпюи. Надеюсь, господа, что Вы не откажете мне в этой милости, о коей я прошу Вас от всего сердца и уверяю, что долг сей особый для меня и что всю жизнь мою я останусь Вашим смиреннейшим и послушнейшим слугою. Д'Артаньян"
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Marie-Madeleine de Vignerot, duchesse d’AIGUILLON  LAS
Marie-Madeleine de Vignerot, duchesse d’AIGUILLON LAS
Marie-Madeleine de Vignerot, duchesse d’AIGUILLON (1604-1675) femme de lettres et salonnière (Corneille lui dédia Le Cid), nièce et héritière de Richelieu, qui acheta pour elle le duché d’Aiguillon, dame d’atours de Marie de Médicis, elle se consacra aux œuvres charitables de Saint Vincent de Paul LAS « La duchesse d’Aiguillon », Paris 13 novembre 1648, à Claude Bouthillier, comte de Chavigny ; 1 page in-4, adresse avec cachets de cire rouge aux armes sur lacs de soie blanche Belle lettre au confident de son oncle le cardinal de Richelieu « J’avois attendu de vous scavoir arrivé au lieu ou vous estes, pour vous asseurer que personne du monde, n’a pris plus de part, que moi, aux chozes qui vous ont touché, et que ji ai esté tres sensible A ceste heure je suis obligée a vous rendre mille graces, de la justice que vous m’avez faicte de n’en avoir point douté, et de ce que vous avez creu que le souvenir de Monseigneur le grand cardinal [Richelieu] augmentoit ma peine dans ceste facheuse rencontre Il est vrai, Monsieur, que cela m’estoit bien dur, de veoir souffrir une personne qu’il avoit si cherement aimée, et dans un lieu qui estoit a lui, si j’avois pu vous y rendre tous les services que j’aurois souhaitté, vous y eussiez donné l’ordre, mais au moins j’ai essaié de faire tout ce qui a esté en ma puissance »… On joint une PS, Paris 5 août 1651, ordre de paiement de 3700 livres pour des ouvrages de menuiserie qu’elle a fait exécuter dans l’église de la Sorbonne (1 page obl in-4, petit manque et répar)
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Marie Cappelle, Madame LAFARGE  Carnet autographe+LAS
Marie Cappelle, Madame LAFARGE Carnet autographe+LAS
Marie Cappelle, Madame LAFARGE (1816-1852) condamnée à mort puis aux travaux forcés pour l’empoisonnement de son mari ; son procès eut un grand retentissement. Carnet autographe, Devises diverses ; 16 pages d’un carnet in-12 cousu d’un lien de soie bleue, couverture de papier reliure moucheté. Curieux carnet, retrouvé dans la chambre de Mme Lafarge au château du Glandier (comme l’indique une note jointe par Hyacinthe-Jacques de Flers). Des fleurs séchées collées sur la première page ornent l’épigraphe : Le destin nous sépare/Nos souvenirs nous réunissent. J.H. Suit la page de titre, puis une liste de devises et descriptifs d’emblèmes : les Reines Blanche de Castille, Marguerite de Provence, le comte Charles d’Estaing (emblème : des lys et des roses – devise : Tout pour eux, tout pour elles !), la duchesse de Lesdiguières « grand-mère à 28 ans » (Un oranger – Le fruit n’y détruit pas la fleur), le Grand Condé (Une épée –Pour le roi souvent, pour la patrie toujours ! [traduit du latin]), Mme de Sévigné (Une hirondelle – Le froid me chasse), de Ninon de Lenclos (Une girouette entre les quatre vents – Je ne varie point quand ils ne changent pas), Mme de Genlis (Une noisette – Aimée de l’enfance), Mme Tallien (Une rose – Le méchant n’y voit que l’épine), etc. On joint une lettre autographe signée « M. C. », écrite depuis la prison de Montpellier, adressée à un historien qu’elle félicite pour son dernier ouvrage et auquel elle demande des livres.  
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