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Les documents du XIX siecle

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Dumas Les Trois Mousquetaires + aquarelle de M.Leloir
Dumas Les Trois Mousquetaires + aquarelle de M.Leloir
DUMAS (Alexandre). Les Trois Mousquetaires. Paris, Calmann-Lévy, 1894. 2 volumes in-4, demi-maroquin aubergine avec coins, dos orné d'un décor doré au chiffre de Louis XIII et d'Anne d'Autriche, alternant avec la croix de la casaque des mousquetaires, têtes dorée, couvertures et dos (V. Champs). Ouvrage illustré de 250 compositions de Maurice Leloir gravées sur bois par J. Huyot. Un des 100 exemplaires sur chine contenant une suite sur chine, celui-ci non numéroté, imprimé pour l'éditeur Calmann-Lévy. Le tome II comporte huit pages d'essai sur chine reliées in fine, dont la p. 334 sans l'illustration et la p. 453 avec une variante du texte. On joint : - une belle aquarelle originale pleine page signée (21 x 18 cm) de Maurice Leloir, représentant Dans un appartement en grand désordre la charmante Madame Bonacieux assise serrant en souriant les mains de d'Artagnan, son libérateur (tome I, p. 147). De la bibliothèque Prochian, avec ex-libris. - une L.A.S. d'Alexandre Dumas père, en date du 10 avril 1856, à M. Vuillemot, à Compiègne, ½ p. in-8 à son chiffre. Enveloppe, cachet de cire rouge : « Mille merci, l’objet est arrivé. Le monstre est à la cave. Partez tranquille et soyez le bien venu ». Dumas connut Denis-Joseph Vuillemot comme marmiton à l’Hôtel de la Bannière dans Crépy-en Valois. En 1842, Vuillemot acquiert l’Hôtel de la Cloche. Dumas nommera certaines de ses recettes dans son Grand Dictionnaire de Cuisine. L’auberge sera le cadre de l’arrestation d’Andréa Cavalcanti dans le Comte de Monte Cristo en 1846. Dans le  Bibliothèque Guy Bigorie
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A.Dumas L'Hotel de la Rose d'or Manuscrit autographe signe
A.Dumas   L'Hotel de la Rose d'or  Manuscrit autographe signe Manuscrit autographe signé, Littérature étrangère. L'Hôtel de la Rose d'or par Charles Spindler (nouvelle), [1853]; un volume grand in-fol. de 21 pages montées sur onglets, reliure demi-cuir de Russie noir, dos lisse avec titre doré. Manuscrit complet de cette traduction d'une nouvelle de l'écrivain allemand Karl Spindler (1796-1855) publiée dans le journal Le Mousquetaire des 20, 21 et 22 décembre 1853 (nos 31 à 33), sous la rubrique «Littérature étrangère». La nouvelle, écrite en 1832, relate les malheurs survenus à une famille d'aubergistes de Nuremberg, dont la descente aux enfers, commencée par des dettes, se poursuit inexorablement: mauvaise santé, accidents, enfant illégitime, suicide... Le manuscrit, rédigé par Dumas à l'encre brune sur de grands feuillets de papier bleuté, a été signé deux fois par Dumas; il présente quelques ratures et corrections. Alexandre Dumas a également inscrit à la fin du texte le nom de l'auteur «Ch. Spindler» et la mention: «Traduction du Comte Max de Goritz». Ce collaborateur et factotum de Dumas, qui le considérait comme son «traducteur ordinaire», rencontré à Bruxelles en janvier 1853, se faisait passer pour un noble Hongrois poursuivi par la police autrichienne; arrêté par la police en avril 1854, il était en fait un escroc et dangereux aventurier juif allemand nommé Mayer.
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A.Dumas LAS a Mme Millaud
Alexandre DUMAS (1802-1870). Lettre autographe signée à Madame (Méry) Millaud, femme de Moïse Millaud fondateur du " Petit journal ". S.l. (Naples), s.d. (vers 1865). 4 p. in-16. Déchirures et réparations, pâles taches. , Lettre de remerciements pour ses compliments sur son roman La San Felice : Ah vous faites des économies de papier pour m'écrire que vous m'aimez - Et bien je mesure le mien à la grandeur du vôtre ayant à vous dire exactement la même chose … Ainsi vous parlez de moi là-bas quand je n'ai moi personne avec qui parler de vous ici. Vous avez Méry ce cœur d'or et cette parole d'argent - Méry qui avec votre mari faites une paire de mes deux meilleurs amis. Il donne des nouvelles de lui même : Nous avons ici un tems exécrable et un carnaval magnifique. Naples n'avait jamais eu de Carnaval … hier nous avons eu 22 chars magnifiques atteignant les 2e étages des maisons et éblouissant une population de 300000 ames entassées dans la rue de Tolède. Il la remercie pour ses compliments sur son roman : Merci de ce que vous me dites de la San Felice - cette musique de la louange, douce dans toutes les bouches devient mélodieuses dans la bouche d'une personne que l'on aime car on a deux triomphes pour un … on m'a parfois si mal traité - et traité parfois si injustement qu'un succès après sept ans de silence sera plus qu'un succès, ce sera un triomphe. Je veux bien que l'on me dise comme à César - souviens toi que tu es mortel - mais je ne veux pas qu'on me dise aperçois toi que tu es mort … ce que c'est que de vieillir - cela vous introduit malgré vous dans la tête une foule d'idées lugubres - qu'on est tout étonné d'y trouver … Dites à Millaud tout le plaisir que j'ai à voir grossir le chiffre des abonnés du Petit Journal … J'espère que l'idée que je plante dans votre cerveau de venir au mois d'avril à Naples sera tombée en bonne terre et germera … Décidément je vous aime mieux que vous ne m'aimez puisque mon papier est trop petit et que le votre a été trop grand…
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A.Dumas LAS a Madame (Mery) Millaud
A.Dumas LAS a Madame (Mery) Millaud
A.Dumas LAS a Madame (Mery) Millaud, femme de Moise Millaud fondateur du "Petit Journal" S.l. (Naples), s.d. (vers 1865). 4p. in-16. Dechirures et reparation, pales taches. Lettre de remerciement pour ses compliments sur son roman "La San Felice". À Mme Moïse Millaud                      [Naples, début janvier 1864]   Chère Madame   Ah vous faites des économies de papier pour m’écrire que vous m’aimez – Eh bien je mesure le mien à la grandeur du vôtre – ayant à vous dire exactement la même chose – Je ne connaissait point votre écriture, et votre portrait avant vote signature m’a dit que la lettre était de vous. Ainsi vous parlez de moi là-bas – quand je n’ai moi personne avec qui parler de vous ici – vous avez Méry ce cœur d’or et cette parole d’argent – Méry qui avec votre mari font une paire de mes deux meilleurs amis – Comment ne m’aimeriez-vous pas un peu vous même – étant chauffée à leurs deux flammes. Nous avons ici un tems excécrable et un Carnaval magnifique – Naples n’avait jamais eu de carnaval quand tout à coup il a pris l’idée au prince Humbert de lui en faire un – Hier nous avons eu 22 chars magnifiques atteignant les 2e étages des maisons – Et sillonnant une population de 300000 âmes entassées dans la rue de Tolède – quand donc Millad aur-t-il l’idée de vous faire voir Naples. Venez donc au mois d’avril prochain – C’est une affaire de 15 jours – Et je vous réponds que cela vaut la peine d’être vu. Merci de ce que vous me dites de la San Felice - Cette musique de la louange, douce dans toutes les bouches, devient mélodieuse dans la bouche d’une personne que l’on aime car on a deux triomphes pour un - aussi j’attends avec impatience ce que m’en dira Méry vous avez jugé d’ensemble La San Felice avec votre cœur – Il la dissèquera avec son esprit et alors  j’aurai une idée complète de l’effet produit par mon livre. Mon roman ressemble fort à une vengeance - on m’a parfois si mal traité - et traité parfois encore si injustement qu’un succès après sept ans de silence sera plus qu’un succès ce sera un triomphe - Je veux bien que l’on me dise comme à César « souviens-toi que tu es mortel » mais je ne veux pas qu’on me dise « aperçois-toi que tu es mort. » Méry est toujours gai  - moi je suis devenu triste – Vous saurez un jour – quand on ne me criera plus – rien du tout – ce que c’est que de vieillir – cela vous introduit malgré vous dans la tête une foule d’idées lugubres qu’on est tout étonné d'y trouver, que l’on veut en chasser et qui vous répondent insolemment : - Pardon je suis chez moi. - Et en effet la preuve qu’elles sont chez elles c’est qu’elles y restent. – mais soyez tranquille le jour où j’irai vous demander à diner – je les  Enfermerai dans le coin de mon cerveau où elles sont établies et j’en mettrai la clef dans ma poche. Dites à Millaud le plaisir que j’ai à voir grossir le chiffre des abonnés du Petit Journal. J’en ai des nouvelles, non seulement par le Petit Journal lui-même, mais par Cochinat, ce bon bohême que vous connaissez et que je ne saurais trop vous recommander de recommander à votre mari. J’espère que l’idée que je plante dans votre cerveau de venir au mois d’avril à Naples sera tombée en bonne terre et germera – jamais je n’aurais fait mon métier de cicérone avc tant de joie. Savez-vous l’heure qu’il est – 3 heures du matin – Aussi je cesse de vous écrire encore moins parce qu’il est trois heures du matin que parce que je n’ai plus de place – décidément je vous aime mieux que vous ne m’aimez puisque / verticalement dans la marge:/ mon papier est trop petit et que le vôtre a été trop grand.     Tous les respects du cœur Alex. Dumas.   Autographe : collection David Rats. - Librairie À Saint Benoît des Près, n°100, septembre 2007, 4 pages in-12 sur papier bleu.
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Dumas L.A.S. a Duverdy
Dumas L.A.S. a Duverdy
A.Dumas L.A.S. a Duverdy    LAS du 14 december (probablement 1863) a l'avicat Denis-Charles Duverdy, 4p. in-8 Sur la paternite de sa piece "La Veillee Allemande", revendiquee par son collabarateur Bernard Lopez.                                                                                                                                                                                                                                                                                 [Naples, novembre ou décembre 1863]   Votre lettre me touche commetout ce qui vient d’une tendresse sainte et désinteréssée comme la vôtre. Voici quells sont mes souvenirs sur La Veillée allemande. Un jeune compositeur me demanda un poème en un acte pour l’Opéra-Comique qui ? – Je n’en sais plus rien – J’étais à Bruxelles alors – mais Noël Parfait doit avoir à ce sujet meilleur mémoire que moi – Tout ce que je sais c’est que l’idée me fut fournie  ou par une petite pièce ou par une petite nouvelle de Kotzebue. La pièce ne convint pas au musicien qui me la rendit. Un jour Parfait me dit qu’il avait dans   …. Et que j’en devais faire un roman. Au premier moment que j’eus de libre je m’y mis – et fis un petit roman en 2 ou 3 volumes ; - je ne me rappelled plus bien intitulé Le Capne Richard. Maintenanr ce que je puis dire c’est que le roman et la pièce tells qu’ils sont sont entièrement de moi – et de moi seul. Comment cette bleuette se trouve-t-elle entre les mains de Bernard Lopez que je connais à peine et comment pour une pareilleniaiserie me serais-je adjoint un collaborateur c’est la chose sur laquelle ma mémoire si bonne ordinairement reste dans une obscurité complte. La piècea été faite à Bruxelles – Si je l’avais faite avec quelqu’un il existerat une correspondance quelconque – Il y aurait quelque chose de change au dialogue qui doit se retrouver tel quell dans le roman – enfin le roman ayant été fait sur la pièce – mon collaborateur dans la pièce aurait réclamé son droit dans le roman. Eh bien j’ai beau chercher rien de  tout cela ne s’est present” à mon esprit. En tout cas mon ami je ne suis pas tellement perdu et resté obscur  quoique j’ai quitté Paris depuis longtems que Mr Bernard Lopez n’ait pas pu m’écrire au moment où il allait faire jouer, à quelque titre que la pièce se  trouvât entre ses mains, la Veillée allemagne au theater de Belleville – pour jouer une telle excentricité – je devais au moins être consulté – en supposant une collaboration que je ne me rappelled aucunement Je demeurais chef de collaboration – et comme chef de collaboration j’avais voix au chapitre pour les theater des Paris – Ma dernière pièce jouée a été mutilée par les exigencies d’un ateur égoïste et d’un directeur, sous la pression de cet acteur . Je ne puis reparaître sur un theater que par une grande pièce – et la Veillée allemande est une espèce d’idille bonne à être jouée entre 4 paravabts. Mon intention est donc mon bon ami que l’on éclaircisse cette affaire – Je n’ai point été averti par le directeur qu’il voulait la jouer – ne fût-ce que pour ce manqué d’égard j’approuve complètement ce qu’a fait mon bon et cher Peragallo. Ce que je desire maintenant mon bon Deverdy c’est que s’il y a process vous soyez comme toujours non seulement le défenseur de mes droits mais de ma loyauté.                    Bien à vous                    Alex Dumas.  
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A. DUMAS père. Manuscrit autographe signé, Dimanche 4 mai – 11 heures du soir, [1862]
A. DUMAS père. Manuscrit autographe signé, Dimanche 4 mai – 11 heures du soir, [1862]
Alexandre DUMAS père. Manuscrit autographe signé, Dimanche 4 mai – 11 heures du soir, [1862] ; 3 pages et quart in-4 sur papier bleu. Article pour son journal napolitain L’Indipendente, probablement non publié (L’Indipendente ne reprendra sa publication interrompue que le 15 mai), ou destiné à un journal français. Dumas, enthousiaste, décrit un magnifique spectacle naval, donné pour le Roi Victor-Emmanuele et le peuple, censé reproduire un véritable combat naval.  La Baie de Naples vient d’être témoin d’un magnifique spectacle : sur un désir manifesté par le Roi à l’amiral Français de voir un combat naval de nuit – celui-ci a décidé de donner au Roi la représentation d’une naumachie moderne. [...] Le combat simulait le bombardement d’une ville. Les batimens faisaient tour à tour des feux à volonté et des feux de batteries. Ce simulacre de combat a duré dix sept minutes pendant lesquels on a tiré cinq mille coups de canon et vingt mille coups de carabines. Rien ne peut donner une idée de la majesté de ce terrible spectacle – que rien n’empêchait les spectateurs de prendre pour une réalité [...]. Que l’on se fasse une idée de l’effroyable commotion qu’imprimaient à l’atmosphère des feux de batteries de quinze à dix huit canons de 80 tonnants à la fois. [...] Le tems était sombre et ajoutait à la majesté du spectacle, une belle brise soufflait du nord ouest et chassait la fumée du côté de Portici – Naples frissonnait comme dans un tremblement de terre. […] il est impossible de rien voir de plus majestueux que ce qui vient de se passer sous nos yeux – c’était, moins le désastre, moins le regret, moins la honte – une seconde représentation d’Aboukir et de Trafalgar . À la fin du spectacle, tous les bâtiments se sont illuminés, et on a vu leurs mâts porter les couleurs tricolores italiennes ou françaises, puis la musique a démarré pour annoncer la retraite :  À la bonne heure ! Voilà une de ces fêtes comme il faut en donner à un peuple et à un roi – la grandeur de la France était écrite, avec un splendide alphabet de feu . Dumas décrit Naples,  toute entière bâtie en amphithéâtre autour du Golfe , inondée par la foule des spectateurs :  les cris de Vive la France, Vive l’Italie étaient tels qu’au milieu de la canonnade nos marins les entendaient de la flotte . Cela faisait longtemps qu’on voulait organiser pour les Napolitains un tel spectacle. Aux  esprits moroses  qui condamnent le coût excessif de cette manifestation, Dumas répond :  à Leipsicth nous avons tiré 117 mille coups de canons qui coutaient chacun deux louis et nous avons tué à peu près 31 mille, Prussiens, Russes, Anglais qui ne coutaient rien – que des larmes – à leurs familles. Ne vaut-il pas mieux tirer dans une fête cinq mille coups de canon qui coutent cinquante mille francs – et qui ne tuent personne, que de tirer dans une bataille 117.000 coups de canon qui coûtent 4.680.000 fr. qui tuent 31000 hommes et qui en blessent, mutilent, estropient à peu près autant – offerts à Castella ...
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DUMAS Alexandre père  Manuscrit du chapitre VIII intitulé "le Pont de Montereau"
DUMAS Alexandre père Manuscrit du chapitre VIII intitulé "le Pont de Montereau"
DUMAS Alexandre père (1802-1870), écrivain et homme de théâtre Manuscrit S.l.n.d. [1832 ?] du chapitre VIII intitulé "le Pont de Montereau ". 19 p. in 4° (recto seul), reliure d’époque en demi-veau caramel. Récit historique constituant une des Chroniques de France paru dans la Revue des Deux Mondes le 15 décembre 1832 et repris en volume en 1835. Ce récit conte l’assassinat de Jean sans Peur, Duc de Bourgogne, le 10 septembre 1419, par Tanneguy Duchatel : Ainsi tomba par trahison le puissant duc de Bourgogne surnommé Jean sans Peur. Douze ans auparavant, il avait aussi par trahison frappé le duc d’Orléans des mêmes coups dont il venait de l’être à son tour ; il commande de lui abattre la main gauche et sa main gauche était tombée ; il lui avait fait fendre la tête d’un coup de hache, et la même blessure, et la même arme lui avait ouvert la tête...la hache de Tanneguy Duchatel porta le premier coup à l’édifice féodal de la monarchie capétienne ; elle abattit avec fracas la plus forte colonne de cette grande vassalité qui en soutenait la voute...quant à Tanneguy Duchatel, c’est un homme de tête et de cause, de courage et d’exécution, dont l’histoire coule en bronze les rares statues ; son dévouement à la dynastie le conduisit à l’assassinat. Ce fut sa vertu qui fit son crime. Il commit ce meurtre au profit d’un autre et en garda la responsabilité...il sauva la monarchie, le jour où il frappa le Duc de Bourgogne à Montereau, il fit plus encore, il sauva la France. Le premier feuillet porte l’ex-dono suivant : Donné à son ami Zimmermann par l’auteur . Al. Dumas
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Dumas   LAS a duc 'Orleans
Dumas LAS a duc 'Orleans
2 PAS a duc d'Orleans 1)  "Monseigneur Je supplie Votre Altesse royale. Je me permettre de lui annoncer que, par suite d'un engagement reciproque entre la comedie francaise et moi pouver le prolongations de mon service pendant deux annees, terminees le 1er avril 1825je dois avoir une representation a mon benefice, et que cette representation fixee au mardi 28 courant (demain) je composera de la premiere representation  ete Belisaire tragedie en 5 actes, des deux mousquetaires opera en 1 acte du theatre royal de l'opera comique, et d'un divertissement de Mr Gardes executer la premiere sujetes l'academie royale de Musique.                Si Votre Altesse royale daigneis honores cette representation sa presence ainci que j'ose le Belisair ce serait une nouvelle preuve de la haute protections qu'elle vout bien accorder aux arts & ceux qui les cultivent. ce serait aussi le prix de mes longs travaux.                J'ai le honneure d'etre ... un tres profond respect de votre altesse rugale. Le tres homble & tres obeissant Serviteur             Dumas Le 27 juin" Anoutre main: J'ai n'ai recu cette lettre qu'aujourd'hui a quatre heures enrevinons de fontainebleau, je ne pris donc y aller, mais la retribution ... Mr Pascalis, donn........ 2)   "A Son Altesse Royale Monsieur le Duc d'Orleans Monsieure, J'ai l'honneur d'adresse a votre Altesse Royale le coupon d'une loge qu'elle a ... faire retenir pour ma representastion a benefice.    Je suis profondement reconnaissant de la bienveillance dont votre Altesse Royale veit bien m'honoret et le l'espoir qu'elle me fait concevoir d'assister a mon spectacle avec Monsenieur le Duc de Chartres.    J'ai l'honneur d'etre avec le plus profond respect.             Monseigneur                 de votre Altesse Royale                 le tres humble et tres obeissant serviteur                            Dormeuis               president general de la theatre de Madame" La enoutre main :  avec un billet de loge N27, que j'ai garde. Me proposer l'offrane Le blanc de "Theatre de I.A.R. Madame" Pascalis - intendant de LOUIS-PHILIPPE D'ORLÉANS.
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M.MAINDRON  Blancador l’Avantageux. Manuscrit (+Leloir)
M.MAINDRON Blancador l’Avantageux. Manuscrit (+Leloir)
MAINDRON (M.). Blancador l’Avantageux. Manuscrit de 569 ff. à l’encre noire, signé et daté ''?Paris avril 1894 – 14 oct. 1899 Montreux?'', in-4°, chagrin bleu nuit janséniste, double filet à froid autour des plats, dos à nerfs, roulette intérieure dorée, non rogné (reliure du début du XXe siècle). Manuscrit autographe signé de ce roman historique de Maurice Maindron (1857-1911) dont l’action se déroule dans la France des guerres de religion. Il se compose en fait de deux états du texte : vraisemblablement un manuscrit de premier jet et une mise au net largement développée à certains passages. Les feuillets de ces deux états s’intercalent chapitre par chapitre. L’un et l’autre des deux manuscrits comportent de nombreuses ratures, corrections et enrichissements portés dans les marges. La mise au net a probablement servi à la composition du texte pour l’édition originale parue aux Éditions de La Revue blanche en 1901 (annotations de typographe au crayon bleu ou rouge). 76 dessins originaux de Maurice Leloir (1853-1940), non signés, ont été montés au verso des feuillets du manuscrit correspondant aux scènes qu’ils illustrent. Ils ont été réalisés au crayon et à l’encre de Chine posée à la plume ou au lavis, sur des feuillets de papier crème ou de calque, parfois plus grands que le format des feuillets du manuscrit (ils sont alors rempliés). Quelques-uns offrent plusieurs variantes d’un même sujet. Il arrive que des annotations documentaires, ou des ébauches, soient portées au verso des feuillets. Une mention manuscrite sur le premier plat de la chemise du manuscrit – relié en tête du volume – nous apprend qu’il s’agit des ''?croquis de Maurice Leloir pour l’illustration de la petite édition Fayard. 1908?'' [i. e. : Arthème Fayard, collection ''?Modern-Bibliothèque?'', vers 1910]. Pendant plus de cinquante ans, Maurice Leloir travailla pour l’édition illustrée. Son domaine de prédilection était la littérature historique. Ses dessins se caractérisent par l’extrême attention qu’il accorde à la véracité de ses costumes. Ce manuscrit a été offert par l’auteur à sa femme, Hélène, l’une des trois filles de José-Maria de Heredia, accompagné de cet affectueux envoi : Donné à ma femme [/] chérie Hélène de Heredia [/] le 20 septembre 1902 Maurice Maindron Fils du sculpteur Hippolyte Maindron, Maurice Maindron se destine à l’étude des sciences naturelles, en particulier l’entomologie. Il effectuera de nombreuses missions de collecte à l’étranger et publiera plusieurs ouvrages de vulgarisation scientifique. Parallèlement, dès 1895, il se tourne vers la fiction. Ses romans historiques, dont le plus fameux est Saint-Cendre, paru en 1898, lui valent une réelle renommée et l’amitié du poète José-Maria de Heredia. En 1899, il devient le gendre de celui-ci en épousant l’aînée de ses filles, Hélène. Il est alors le beau-frère d’Henri de Régnier et de Pierre Louÿs, qui ont respectivement épousé Marie et Louise, les sœurs cadettes d’Hélène. Sont joints : - une LAS (3 pp. in-12 à l’encre noire, ''?11 avril 1909?'') et un billet autographe signé de Maurice Leloir à Maurice Maindron. Dans la lettre, Leloir se plaint des conditions que Fayard lui propose pour illustrer un autre livre de Maindron : ''?Vraiment cet éditeur ne veut que de la camelote.?'' (plus un feuillet offrant un croquis à l’encre (?)) ; - une LAS de Caroline Franklin-Grout à Maurice Maindron (2 pp. in-12 à l’encre violette, ''?Villa Tanit, Antibes – 12-4-1909?''). La nièce de Gustave Flaubert le remercie pour un article sur Mérimée dans Le Gaulois et l’assure de son admiration depuis Saint-Cendre ; - un manuscrit (2 pp. in-12 à l’encre noire, ''?24 mars 1910?''), une LAS de René Doumic à M. Maindron (2 pp. à l’encre noire sur papier à l’en-tête du Gaulois, ''?23 mars 1910?'') relatifs à une ''?Note sociale?'' de Maindron dans Le Gaulois : ''?les lords anglais viennent de renoncer [...] à la pairie héréditaire...?'' (est jointe la coupure du journal du 26 mars 1910) ; - une LS (une p. tapuscrite in-4° à l’en-tête de Nos Loisirs, ''?11 janv. 1911?'', avec quelques mots manuscrits) de Jacques des Gachons à M. Maindron concernant sa contribution au journal (est jointe la coupure du journal du 8 avril 1911) ; - une carte
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A.Dumas  Réunion de correspondances d'Alexandre Dumas et à lui adressées. c. 1830-c. 1841.  (3 tomes)
A.Dumas Réunion de correspondances d'Alexandre Dumas et à lui adressées. c. 1830-c. 1841. (3 tomes)
A.Dumas  Réunion de correspondances d'Alexandre Dumas et à lui adressées. c. 1830-c. 1841.   3 vol. in-4 (31,4 x 24,3 cm) demi-maroquin rubis, dos à nerfs, étui bordé (reliure du XXe siècle). Belle réunion de diverses correspondances autographes d'Alexandre Dumas et à lui adressées. L'ensemble se compose comme suit : Volume I : 30 lettres autographes et 1 lettre allographe signées, Florence et s. l., 1840-1841. 80 p. sur 5 ff. et 31 doubles ff. in-4 à in-12. 30 lettres autographes et 1 lettre allographe signées d'Alexandre Dumas. 28 d'entre elles sont adressées à Jacques Domange, tuteur d'Ida Ferrier, future madame Alexandre Dumas, mais également le créancier du perpétuel impécunieux qu'était Dumas. En effet, Domange avait racheté les dettes de Dumas et il était conclu entre les deux hommes que tant que l'auteur n'aurait pas remboursé sa créance, Domange jouirai de la propriété des oeuvres de Dumas. Au fil des lettres, on voit ainsi se profiler la gestion des finances de l'auteur par Domange, à qui il rend compte de ses rentrées d'argent pour qu'il puisse les réclamer. Pendant une bonne partie de cette correspondance, Dumas et son épouse résident à Florence. C'est donc à Domange de se mettre en contact avec les éditeurs, les directeurs de théâtre... L'une de ces lettres est accompagnée de la distribution des acteurs et d'un croquis de décor de théâtre «rococo enragé » pour la pièce qu'il est en train d'écrire : Un mariage sous Louis XV (Paris, 1841). Ces lettres constituent un témoignage de première main sur la vie de l'auteur durant ces années. Sont reliées à la suite, 3 autres lettres autographes signées d'Alexandre Dumas : - 1 lettre à Jules Michel, s. l. n. d, à son agent littéraire. Il lui demande d'inscrire Jacques Domange sur son registre, pour qu'il puisse encaisser en son nom. - 1 lettre à M. Marliani, s. l. n. d, concernant l'affaire du Théâtre-italien. - 1 lettre à un destinataire non identifié, s. l. n. d, à propos d'un délai pour un paiement. Ainsi que 3 lettres autographes dont 2 signées (une incomplète) d'Ida Dumas à M. ou Mme Domange. Florence, novembre-décembre 1841, 18 p. sur 3 ff. et 3 doubles ff. in-8. Volume II : 75 lettres de femmes à Alexandre Dumas. Venise, Pétersbourg, Lyon..., 1834-1836. 153 p. sur 81 ff. de formats divers. 75 lettres adressées à Dumas par Marie Dorval (9 lettres), Mélanie Waldor (6), Mélanie Serre (3), Hyacinthe Meynier (9), Caroline Ungher (29), Virgine Bourbier (16) et Henriette L. (3). On a également inséré la copie d'une lettre de Dumas à Marie Dorval, datée du 20 avril 1830, 3 p. sur 1 double f. in-8, ainsi que 3 lettres de Dumas père à Dumas fils, s. l. n. d., 6 p. sur 3 doubles ff. in-8. Volume III : 10 lettres autographes, la plupart signées, d'Alexandre Dumas à des destinataires divers, notamment à sa mère et à Gustave Planche, ainsi qu'un poème. S. l. n. d., 14 p. sur 8 ff. et 3 doubles ff. de formats divers. Relié avec 3 lettres de Gustave Planche à Alexandre Dumas, Paris, 1833. 5 p. sur 1 f. et 2 doubles ff. de formats divers. Quelques taches et rousseurs, déchirures et manques marginaux, une lettre réparée au papier adhésif.
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A. DUMAS père  Manuscrit signé, Un cas de conscience
A. DUMAS père Manuscrit signé, Un cas de conscience
Alexandre DUMAS père (1802-1870). Manuscrit signé, Un cas de conscience, [1866] ; 54 pages in-4 sur papier fin, rel. veau brun avec large encadrement doré sur les plats (reliure abîmée, dos cassé, plat sup. détaché ; quelques légères mouillures, page 9 déchirée avec manque important). Manuscrit de cette nouvelle ou récit en 7 parties, daté du 28 avril au 5 mai 1866, et publié dans Le Soleil du 3 au 16 juin 1866. Copié, ou pris sous la dictée, par deux secrétaires sur un papier pelure très fin, il est signé quatre fois par Dumas. I  En 1862, j’étais à Naples … (p. 1-12), daté 28 avril 1866 et signé ; II  J’avais pendant la campagne de 1860 connu Sir Edward Seyton et son chien Musstang … (p. 13-16), signé ; III Profil de Dévote (p. 17-20) ; IV Lady Anna (p. 21-30), signé ; V Un nouveau Convive (p. 31-37) ; VI Un nouveau Convive (p. 38-43) ; VII L’empoisonneuse (p. 44-54), daté  Fini le 5 Mai  et signé. Le récit commence à Naples où Garibaldi raconte l’histoire de sir Edward Seyton Bugh et de son chien Musstang, qui lui sauva la vie et grâce à qui il gagna une bataille. On relève à la fin du chap. I cette note :  Cette histoire de Musstang et de sir Edward Seyton Bugh, que Garibaldi laissa interrompue, le hasard m’a mis à même de l’achever ! ... À Paris, brouillé avec Garibaldi, Dumas rencontre l’abbé Marsolier, qui lui confie un manuscrit intitulé Un cas de conscience, dont les chapitres III-VII sont la retranscription, racontant l’histoire tragique de Sir Edward et de son chien.
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J. Laffite a Comtesse de Grenouville a Tilly
J. Laffite a Comtesse de Grenouville a Tilly
1847 LETTER DU CELEBRE BANQUIER J LAFFITE A COMTESSE DE GRENOUVILLE A TILLY Jacques Laffitte est un banquier et homme politique français né à Bayonne (Pyrénées-Atlantiques) le 24 octobre 1767 et mort à Paris le 26 mai 1844. Jacques Laffitte connut une ascension rapide dans le monde de la banque qui le conduisit jusqu'au poste de gouverneur de la Banque de France. Député libéral, il participa à la Révolution de Juillet en 1830 et devint président du Conseil de Louis-Philippe Ier. En 1836, sa liquidation terminée, il réussit à créer une nouvelle banque d'affaires au capital de 20 millions grâce au système de la commandite, la Caisse générale du commerce et de l'industrie J. Laffitte et Cie. L'entreprise, destinée à financer le développement des entreprises industrielles, prototype des banques d'affaires qui prirent leur essor dans la seconde moitié du XIXe siècle, n'eut qu'un médiocre succès, et elle tomba tout à fait après la mort de Laffitte. Sa fortune, divisée par cinq à six, était alors estimée à 4 millions. La Caisse générale du commerce et de l'industrie, fut créée en 1836 par Jacques Laffitte, banquier et homme politique français (1767-1844), qui fut auparavant gouverneur de la Banque de France et Président du conseil de Louis-Philippe Ier. Lettre de une page in 4 sur papier a en-tete  a caisse general de commerce et de l'industrie (   LA DERNIERE BANQUE DE LAFFITE)  paris 1841 lettre adressée a la comtesse de grenouville en son chateau de tilly sur seure   en calvados, pour l'informer que deux effets ont bien étés mis sur le compte de mr DE TOUSTAIN   etc etc                 rare  signature autographe  de J LAFFITE  lettre avec marque postale    
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Pièce signée Fernand Labori
Pièce signée Fernand Labori
Fernand Gustave Gaston Labori,(1860 - 1917), est un juriste français. Sans doute sur les premières pages d'un ouvrage intitulé "Discours prononcé par M.F. LABORI, avocat à la cours d'appel ... à l'ouverture de la Conférence des Avocats le 26 novembre 1888." Dédicace sur la 2ème page de titre : "A Monsieur G------ conseiller à la cour de cassation. Hommage de profond respect. Labori." Dimension de chaque page : 15 x 22 cm environ. Fernand Gustave Gaston Labori,(1860 - 1917), est un juriste français. Fils d’un inspecteur du Chemin de fer de l’Est, Il un fut conseiller général, député de Seine-et-Marne en 1906, avocat à la cour d’appel de Paris depuis 1883. Procès célèbres. Il fut le défenseur :     * de l’anarchiste Auguste Vaillant     * de l'épouse de Dreyfus dans le procès Esterhazy, d’Émile Zola en 1898.     * du capitaine Dreyfus, devant le conseil de guerre, au procès de Rennes en 1899 où il fut victime d’une tentative d’assassinat.     * de Thérèse Humbert, dans la fameuse affaire de l’héritage Crawford, l’escroquerie du siècle.     * de Henriette Caillaux, femme de Caillaux en 1914. Au procès Zola, en particulier, l’insistance de Me Labori permet de découvrir l’existence de pièces secrètes dans le dossier Dreyfus, ce qui constitue un tournant décisif dans l’Affaire. Ses discours comptèrent parmi les chefs-d’œuvre de l’éloquence judiciaire. Juriste autant qu’orateur, Labori collabora activement à la Gazette du Palais, fonda en 1897 et dirigea la Revue du Palais, qui devint plus tard la Grande Revue. Il repose au Cimetière du Montparnasse.
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Alexandre DUMAS fils  LAS à Joseph AUTRAN
Alexandre DUMAS fils LAS à Joseph AUTRAN
Alexandre DUMAS fils (1824-1895). Romancier & Dramaturge. Auteur de LA DAME AUX CAMELIAS ... Long billet autographe signé (1845) au poète Joseph Autran (1813-1877) Amicale lettre de jeunesse à son ami Autran. "  Mon cher Autran.  Je reçois votre bonne et toujours spirituelle lettre au beau milieu d'un volume que je fais et que je voudrais bien lire, quand le volume sera terminé. Je pars et fais passer 15 bons jours à Marseille avec vous. Figurez vous mon cher que depuis que cette canaille de Phébus se me à rouler son char du côté de Paris, j'ai une envie effroyable de revoir votre Phocée, avant donc que Méry revienne, je reviendrai, moi, avec un de mes amis et nous irions encore cher Courty.    Le jour où vous recevrez cette lettre, il y aura juste un an que je serai arrivé à Marseille et que je serai allé le soir vous voir diner et manger des oranges avec vous. Nous irons en ./. Corse, à Alger et je reviens à Paris emportant des souvenirs de vous, c'est à dire du bonheur pour toute une autre année. Je suis bien un peu amoureux dans ce moment ci mais cela ne fait rien et s'il n'y a que cet obstacle. J'en serai quitte pour emmener l'obstacle avec moi. Comprenez.    Le père que j'ai me doit deux mille cent francs. Dans 15 jours il me devra deux mille francs de plus. Je paie mes dettes qui montent à mille francs et je vais ------- Marseille de ce qui me reste - et ------ mon vieil ami - mais cela est une chose certaine et le ------ que je vous aurai indiqué vous me verrez ------- chez vous. J'y r------- encore quelque débutante et je la ramène à Paris.    Adieu, cher et excellent ami. Moins je vous écris, plus je travaille et plutôt je pars.    D'ici quelques jours, un de mes ./.    amis vous portera une lettre de moi que je lui ai donnée hier. ---- --- d'un Procureur General, tâchez de m'être agréable en lui ouvrant le cercle si c'est possible. Il est bien entendu que c'est un bon loyal et spirituel garçon.    Mille amitiés à l'amie du Prado. Dans un mois je lui jouerai la dernière pensée de ------. j'aurai un plaisir énorme à la revoir bien portant, elle que j'ai quitter si malade.    Bien à vous de coeur. A. Dumas fils    Mes amitiés à ce vieux Larguier et à tout le monde. Mery va bien. Vous savez l'histoire de ce pauvre Dujarrier. Paris a été contrarié trois jours." Bon état. Ecriture claire et bien lisible à part quelques mots. Pliures d'usage. Dimensions : 14 x 22 cm environ, le double déplié. Avec l'enveloppe d'expédition adressée à Joseph Autran.  
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BULLETIN DE LA GRANDE ARMEE
BULLETIN DE LA GRANDE ARMEE
EMPIRE FRANCAIS XXIEM  BULLETIN DE LA GRANDE ARMEE MOSCOU BRULE   rare  affiche   de 52CM X 41,5cm   donnant récit  de l'incendie de MOSCOU  et des prises de l'armée française "300 chauffeurs ont été arretés et fusillés ,Ils étaient armés d'une fusée de six pouces contenue entre deux morceaux de bois ,il avaient aussi des artifices qu'ils jetaient sur les toits  , ces misérables Rastopchin avait fait confectionner ces artifices en faisant croire aux habitants qu4ils voulaient faire un ballon qu4il lancerait plein de matière incendiaires sur l'armée française  ETC Pendant que les Rastopchin enlevait les pompes  de la ville , il laissait 60 000  fusils plus de 100 000 BOULETS   et bombes  400  milliers de salpètre  etc ...... signature   BARANTE document  sur papier brunissant   une amorce de fente touchant la pliure centrale  si non en très bon état   http://www.auction.fr/_fr/lot/campagne-de-russie-affiche-28e-bulletin-de-la-grande-armee-7207427#.VPwHuHysWjd Lettres & Manuscrits Autographes le 17 Décembre 2014 à 14h  ALDE, 75009 PARIS LOT 61 campagne de russie. Affiche, 28e Bulletin de la Grande Armée... Estimation : 600 € / 800 € Description du lot campagne de russie. Affiche, 28e Bulletin de la Grande Armée, Smolensk 11 novembre 1812 (Impr de J.-R. Lottin, novembre 1812) ; 74,5 x 41,5 cm (légère décoloration aux bords, petite répar. au dos). Escarmouche entre des Russes couverts par  une nuée de cosaques , et les troupes du prince d’Eckmühl [Davout] et du Vice-Roi ; pertes de chevaux et de matériel ; succès du maréchal Gouvion-Saint-Cyr, blessé d’une balle au pied ; rapports de ce maréchal et du lieutenant-général comte de Wrede.  La santé de l’Empereur n’a jamais été meilleure ...
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Mélanie WALDOR   LAS
Mélanie WALDOR LAS
Mélanie WALDOR (1796-1871). Femme de lettres. Poètesse & Romancière. Maitresse Alexandre DUMAS. Billet autographe signé à Madame Romey. "   Je voulais aller vous voir tous ces jours ci, Madame et amie, Je ne l'ai pas pu. Comment va votre cher malade ? Ce beau temps a du le guérir. Faites m'en savoir des nouvelles.      J'ai par extra, Elisa ce soir, et si vous pouviez venir, quel bonheur ; sans toilette aucune. Tachez si faire se peut.      Je vous embrasse ainsi qu'Octave.      Mille amitiés à Mr Romey votre affectionnée    M.W. Mercredi matin." Bon état. Ecriture claire et bien lisible. Dimensions : 10 x 15 cm environ, le double déplié. " Mélanie Waldor, née le 29 juin 1796 à Nantes et morte le 14 octobre 1871 à Paris, est une femme de lettres française, à la fois romancière, poète et dramaturge. Elle est la fille de l'avocat et érudit Mathieu-Guillaume-Thérèse Villenave. [...] En 1827, elle devient la maîtresse d'Alexandre Dumas, sur lequel elle exerce une certaine influence ; [...]. Le grand romancier et dramaturge s'est inspiré de sa liaison avec Mélanie pour écrire Antony pièce qui obtint alors une centaine de représentations. Épouse de François-Joseph Waldor, un officier d'origine belge, Mélanie Waldor logeait seule avec ses parents, rue Vaugirard, à Paris, dans un petit hôtel ancien, siège de la collection paternelle de livres, manuscrits et autographes et où elle tenait un salon littéraire. Dumas y fera la lecture de son drame Henri III et sa Cour. Selon André Maurois (Les trois Dumas, Hachette), Mélanie Waldor était frêle, jolie avec des yeux caressants et des mines pudiques qui affolaient Dumas. Sa nouvelle conquête devint, vers 1828, la souveraine de son appartement, au 24, rue de l'Université à Paris où l'on rencontrait quelques fidèles comme Adolphe de Leuven, un suédois francisé; Delphine Gay, Honoré de Balzac, Alphonse Daudet, Virginie Ancelot, Victor Hugo, Alfred de Vigny, l'auteur-voyageur et historien Jean-Ferdinand Denis, le député, poète et auteur Louis Belmontet ainsi que l'auteur dramatique et poète Étienne Casimir Hippolyte Cordelier-Delanoue. C'est Mélanie Waldor qui introduisit Dumas auprès du cercle des romantiques habitués du salon de Charles Nodier à l'Arsenal.
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Auguste Maquet  LAS (proces Dumas)
Auguste Maquet LAS (proces Dumas)
Auguste Maquet. Lettre autographe signée, 3 pages in-8. Sainte Mesme près Dourdan (Seine et Oise), 14 mars 1869. Lettre à un ami surtout intéressante pour son long post scriptum, dans lequel Maquet évoque la fin du procès qui l'oppose à Alexandre Dumas : " J'ai gagné mon procès Dumas c'est à dire Allou a gagné mon procès. En trois mots, en trois minutes - sans délibéré ni remise. J'ai appris cela par les journaux, pour ainsi dire car la lettre de mon avoué - trois jours de retard - m'est parvenue avec les articles inintelligents et inintelligibles de MM. de la presse. Enfin j'ai gagné. Remerciements à mes bons conseillers." Il s'agit du procès intenté par Dumas à Maquet à la suite de la chute du Théâtre-Historique. Dans Histoire d'une collaboration Alexandre Dumas et auguste Maquet : documents inédits, Gustave Simon rapporte : « Alors survint la catastrophe, la faillite du Théâtre Historique en 1851, faillite dont Maquet  devait subir le terrible contre coup, car, ainsi  que l'écrit Maquet dans une note qu'il a remise à son avocat, M. Allou, lors d'un procès que Dumas lui intentait en 1869 et qu'il a perdu : « Le traité de 1848 qui assurait à Maquet  140 000 francs de prix principal, 6,000 francs de  billets par an pendant la durée du privilège (douze ans), la représentation de trois grands  ouvrages par an pendant douze ans, total,  trente-six grands drames ; total en argent,  400,000 francs au moins ; ainsi ce traité, seule  ressource de Maquet, seule compensation donnée à ses immenses travaux, à ses immenses sacrifices, la faillite de Dumas l'anéantissait. Maquet voyait s'engouffrer toute sa fortune dans cet abîme où déjà s'était engloutie et absorbée la gloire de ses travaux. »
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1826 MAISON DU ROI LETTRE vicomte de La Rochefoucauld DUC DE DOUDEAUVILLE
1826 MAISON DU ROI LETTRE vicomte de La Rochefoucauld DUC DE DOUDEAUVILLE
Ambroise-Polycarpe, vicomte de La Rochefoucauld (Paris, 2 avril 1765 – Château de Montmirail (Marne), 2 juin 1841), 1er duc de Doudeauville, est un militaire et homme politique français des XVIIIe et XIXe siècles. Officier supérieur, gouverneur et grand-bailli d'épée de la ville de Chartres à l'époque de la Révolution française, ce fut en sa qualité de grand-bailli qu'il présida, en 1789, l'assemblée de ce bailliage lors de l'élection des députés aux États généraux. Il émigra et se livra à une suite de voyages d'études dans divers pays de l'Europe. Rentré en France sous le Consulat (1800[3]), il se tint à l'écart de la politique, et, malgré les avances de Napoléon Ier, n'accepta de lui que les fonctions de membre du conseil général de la Marne[1]. Lors du rétablissement du trône des Bourbons, le duc de Doudeauville fut nommé par S.A.R. Monsieur, lieutenant-général du royaume (futur Charles X de France), commissaire extraordinaire du Roi dans la 2e division militaire (Mézières), le 22 avril 1814. Louis XVIII le nomma, le 4 juin suivant, à la Chambre des pairs, avec institution de pairie au titre ducal dont il était revêtu comme grand d'Espagne, et, le 13 août de la même année, il fut créé chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis. M. de La Rochefoucauld y siégea parmi les plus ardents royalistesCharles X le nomma ministre-secrétaire-d'État au département de la Maison du roi en remplacement du maréchal de Lauriston : il conserva ce ministère jusqu’au 2 mai 1827[1]. Un des principaux actes de son passage aux affaires fut l'acquisition, pour le domaine royal, de la terre de Grignon et l'établissement sur cette terre de l'Institution royale agronomique de Grignon, connue aujourd'hui sous le nom d'École d'agriculture de Grignon. Lettre de une page in 4 sur papier a en-tete du Ministére de la maison du Roi   paris 8 avril 1826 Le ministre de la maison du roi   mr de duc de Doudeauville  répond a une demande de pension  a madame la générale LECOURBE signature   le ministre   secrétaire d'état de la maison du roi  DUC DE DOUDEAUVILLE lettre défraichie   
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Alexandre Soumet LAS
Alexandre Soumet LAS
provence 1817 Lettre Alexandre Soumet poète et dramaturge ami de Lamartine Louis-Antoine-Alexandre Soumet est un poète et dramaturge français né à Castelnaudary (Aude) le 8 février 1786[2] et mort le 30 mars 1845 à Paris. Poète doué, il écrit des vers en l'honneur de Napoléon Ier qui lui valent d'être nommé auditeur au Conseil d'État en 1810. Il devient populaire en 1814 grâce à une élégie touchante, La Pauvre Fille. Puis, en 1815, l'Académie française couronne deux de ses poèmes : La Découverte de la vaccine et Les Derniers moments de Bayard. Il est élu mainteneur de l'Académie des Jeux floraux en 1819. Soumet célèbre la Restauration et est nommé bibliothécaire du roi à Saint-Cloud. En 1822, il donne avec succès deux tragédies, Clytemnestre et Saul. Fort de ces succès, il est élu à l'Académie française le 29 juillet 1824 en remplacement d’Étienne Aignan contre Alphonse de Lamartine et Casimir Delavigne. Cléopâtre (1824) et Jeanne d'Arc (1825) sont également bien accueillies. Elisabeth de France (1828), librement adaptée du Don Carlos de Schiller, contribue à faire connaître le poète allemand en France. Il reproche d'ailleurs à Madame de Staël de ne lui avoir consacré qu'une place trop discrète dans son De l'Allemagne. Après la Révolution de 1830, Soumet se rallie à la monarchie de Juillet. Il est nommé bibliothécaire du roi Louis-Philippe Ier au château de Compiègne. En 1831, sa pièce Norma ou l'infanticide triomphe à l'Odéon, en partie grâce à l'interprétation de Mademoiselle George ; elle sert ensuite de base au livret du célèbre opéra de Vincenzo Bell lettre autographe  de 2 pages in 12   de mars  1817 adressée a son ami  le baron de lamothe  a carcassonne   lettre au sujet d'un pret de livres  de science naturelle   réclamé par mr le baron  et de souvenirs de leur vieille  amitiée, il lui dit d'espere le rejoindre a carcassonne car il y a de l'agitation a Toulon   etc etc lettre et signature parfaite   
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A.Maquet  3 LAS
A.Maquet 3 LAS
Lot de 3 LAS d''August Maquet la premiere de 4 pages in 16  concerne la mort de son ami  Jaley et de sa douleur de perdre un grand ami! la seconde est adressée a un son ami et confrere Fiorentino  ( Pier Angelo Fiorentino  etait  lui aussi Collaborateur de Alexandre Dumas , selon une tradition très répandue, était le véritable auteur de plusieurs ouvrages signés par l'écrivain français, dont Le Comte de Monte Cristo  .  a qui il demande un  rendez vous pour " parlez d'une affaire relative a la commission des auteurs dramatiques "  !! la troisieme et derniere avec 2 pages   est adressée a un ami   a qui il donne son adresse pres de chatou   ainsi que tout les details  du trajet pour le rejoindre "ou la cotelette litteraire vous attend !!  AUGUSTE MAQUET L'indispensable «nègre» d'A.Dumas Le principal des nombreux collaborateurs de Dumas, Auguste Maquet (1813-1886) a été souvent utilisé par les ennemis de l'écrivain pour appuyer la thèse selon laquelle « Dumas n'écrivait pas ses livres ». Le fait est que Maquet a joué un rôle important dans la rédaction des principaux chefs d'œuvre de Dumas, depuis la série des Mousquetaires jusqu'à celle de La Reine Margot, en passant par Monte-Cristo. Il n'en demeure pas moins que son rôle apparaît clairement circonscrit : après une élaboration conjointe du plan d'un roman, Maquet se chargeait des recherches historiques nécessaires et rédigeait un premier jet, à partir duquel Dumas écrivait ensuite le texte que l'on connaît. Les Trois Mousquetaires, Les Quarante-Cinq, Le Comte de Monte-Cristo, Le Vicomte de Bragelonne entre autres sont nés de cette association. Les deux hommes travailleront douze années ensemble (de 1839 à 1851), Maquet fournissant à Dumas canevas, rédaction de premier jet et documentation historique […]Après des années de collaboration fructueuse, la relation des deux hommes s'acheva sur un procès, en raison des sommes dues par Dumas à Maquet. Les œuvres propres de ce dernier ne sont pas passées à la postérité  
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Amedee Achard 2 documents autographes
Amedee Achard 2 documents autographes
AMÉDÉE ACHARD (ROMANCIER... 1814-1875) - Ensemble de 2 documents autographes Document 1 : Lettre autographe signée "Amédée Achart",1 page 1/4 in-folio ; 18-8-69 Amédée Achart dit regretter n'être pas chez lui quand son correspondant s'y est présenté... Document 2 : Lettre autographe signée "Amédée Achard",1 page in-8 Amédée Achard demande à son correspondant de mettre à sa disposition deux places pour une représentation.  Louis Amédée Eugène Achard, né à Marseille le 22 avril 1814 et mort à Paris le 25 mars 1875, est un romancier et auteur dramatique français. Après un court séjour près d’Alger, où il dirige une ferme, puis à Toulouse, où il est employé au cabinet du préfet, il est journaliste à Marseille au Sémaphore pour lequel il écrit nombre d’articles, billets et chroniques. Arrivé à Paris, il collabore au Vert-Vert, puis à L’Entracte, au Charivari et à L’Époque, écrivant à la fois pour lui-même et pour ses collègues journalistes en panne d’inspiration. Il collabore ensuite au journal satirique Le Pamphlet. Il provoque en duel un dénommé Fiorentino qui l’avait diffamé. Au cours de ce duel, il est gravement blessé. Encore convalescent, il part en Italie avec l’armée française pour couvrir la guerre pour le Journal des débats. Achard écrit énormément. En plus de son activité de journaliste, il trouve le temps d’écrire une quinzaine de pièces de théâtre et une quarantaine de romans, parmi lesquels de nombreux romans de cape et d’épée. On lui prête à tort la paternité de cette expression, que Ponson du Terrail avait employée avant lui, mais son roman intitulé La Cape et l’Épée, paru en 1875, en fait un des pères du genre. Il était admiré en cela par Alexandre Dumas. Amédée Achard est inhumé au cimetière du Père-Lachaise à Paris (85e division) : le monument funéraire, élevé à sa mémoire par la Société des gens de lettres et la Société des Auteurs dramatiques, est orné d’un médaillon du au sculpteur Louis-Charles Janson.
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Charles Kean  LAS
Charles Kean LAS
Charles John Kean (1811-1868), actor manager  was born at Waterford, Ireland, the son of the actor Edmund Kean. After preparatory education at Worplesdon and at Greenford, near Harrow, he was sent to Eton College, where he remained three years. In 1827, he was offered a cadetship in the East India Company's service, which he was prepared to accept if his father would settle an income of £400 on his mother. The elder Kean refused to do this, and his son determined to become an actor. He made his first appearance at Drury Lane on 1 October 1827 as Norval in Home's Douglas, but his continued failure to achieve popularity led him to leave London in the spring of 1828 for the provinces. At Glasgow, on 1 October in that year, father and son acted together in Arnold Payne's Brutus, the elder Kean in the title-part and his son as Titus. After a visit to the United States in 1830, where he was received with much favour, he appeared in 1833 at Covent Garden as "Sir Edmund Mortimer" in Colman's The Iron Chest, but his success was not pronounced enough to encourage him to remain in London, especially as he had already won a high position in the provinces. In January 1838, however, he returned to Drury Lane, and played Hamlet with a success which gave him a place among the principal tragedians of his time. He was married to the actress Ellen Tree (1805-1880) on 25 January 1842, and paid a second visit to America with her from 1845 to 1847. Returning to England, he entered on a successful engagement at the Haymarket Theatre, and in 1850, with Robert Keeley, became lessee of the Princess's Theatre, London. The most noteworthy feature of his management was a series of gorgeous Shakespearean revivals that aimed for "authenticity". Kean also mentored the young Ellen Terry in juvenile roles. Charles Kean was not a great tragic actor. He did all that could be done by the persevering cultivation of his powers, and in many ways manifested the possession of high intelligence and refined taste, but his defects of person and voice made it impossible for him to give a representation at all adequate of the varying and subtle emotions of pure tragedy. But in melodramatic parts such as the king in Dion Boucicault's adaptation of Casimir Delavigne's Louis XI, and Louis and Fabian dei Franchi in Boucicault's adaptation of Dumas's The Corsican Brothers, his success was complete. In 1854 the writer Charles Reade created a play The Courier of Lyons for Kean to appear in, which became one of the most popular plays of the Victorian era. From his "tour round the world" Kean returned in 1866 in broken health, and died in London on 22 January 1868 at the age of 57. He is buried at Horndean, Hampshire. Original autograph letter to Ellis dated 'Wednesday'. Letter difficult to read but starts like this: "After the farce is read see that parts are compared. Take care of the scenes to-night ...” with more details. Letter closed and signed by C Kean 1 horizontal & 1 vertical original mailing folds. A little creased, slight discolouration.  
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A.Delpit  LAS à Dumas fils
A.Delpit LAS à Dumas fils
Albert Delpit, romancier et auteur dramatique, ne a la Nouvelle-Orleans. LAS a Dumas fils, chateau de la Durandiere, 4p. i,-8. Il lui demande un conceil, sur un objet tres grave. Il s'engage d'honneur a suivre ce conseil. "Si Dieu vous a donne le genie qui disseque le cour humain, vous ne pouvez pas et vous ne devez pas garder ca pour vous". Né en 1849 à La Nouvelle-Orléans, Albert Delpit, comme son frère Édouard Delpit, est le fils d'un riche commerçant en tabac installé aux États-Unis. Jeune encore, il vient en France pour faire ses études à Paris et à Bordeaux. Il travaille d'abord pour des revues créées par Alexandre Dumas père, Le Mousquetaire et Le d’Artagnan, tout en commençant d'écrire ses premières œuvres. Volontaire, il participe à la guerre de 1870, d'où il tire un roman, L’Invasion (1870), et un conte en vers, Le Repentir, ou récit d'un curé de campagne (1873), récompensé par un prix de l'Académie française. Sa nationalité américaine le fait échapper à la mort lors de la Commune de Paris ; il est alors aide de camp de l'amiral Saisset qui tente une médiation. En 1883, un duel l'oppose à Alphonse Daudet, que Delpit accuse « d'avoir décarcassé le style de Chateaubriand, d'employer encore plus d'épithètes que l'auteur des Martyrs, d'imiter de trop près Dickens, de manquer complètement d'imagination et de ne pas savoir faire une pièce ». Il s'en sort avec une blessure à l'épaule gauche. Il est naturalisé Français en 1892.  
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Hippolyte Lucas  3 LAS
Hippolyte Lucas 3 LAS
LOT DE 3 LAS d'Hippolyte Lucas lettres de une page in 12  la premiere est adressée a un certain  Mondidier  au sujet de mr cordier "qui a fait jouer autrefois une piece au theatre baumarchais qui est un ami et collegue  etc etc une autre  est une invitation de son ami Cordier pour profiter d'une place  pour l'opera  "pour comparer la jeanne d'arc de mermet  et celle de notre ami vi....(illisible)   etc Hippolyte Julien Joseph Lucas (20 decembre 1807, Rennes - 16 novembre 1878, Paris), est un ecrivain francais. Il est le fils de Joseph Lucas, avoue a  la cour d'appel et de Jeanne Gay. Ecrivain, critique, Hippolyte Lucas est un temps bibliothecaire a  la bibliothe que de l'Arsenal. Il a notamment collabore comme critique a  Charivari. Il est notamment l'auteur du livret de La bouquetire, opera en un acte d'Adolphe Adam, joue pour la premiere fois a  l'Academie royale de musique, a  Paris, le 31 mai 1847. Un buste de Daumier intitule a « L'Homme a  tete plate a» le represente sous des traits caricaturaux. Son fils, Leo Lucas, a offert en 1911 les manuscrits de son pere a  la bibliotheque municipale de Rennes, avant de leguer sa bibliotheque et un ensemble de coupures de presse, a  sa mort, en 1924. Ce fonds est constitue des manuscrits litteraires d'Hippolyte Lucas, ainsi que d'autres documents ecrits et iconographiques, dont treize volumes relies de la correspondance qu'Hippolyte Lucas entretenait avec des artistes et des musiciens, des textes et partitions d'operas, d'operas-comiques et de comedies et des photographies d'auteurs dramatiques, d'acteurs, d'actrices et de danseuses de la periode 1852-1875  
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